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Concert à la chapelle Corneille : une peinture musicale de Rouen

Un concert pour imaginer la ville en musique. Vendredi 15 juin à la chapelle Corneille à Rouen, la Maison illuminée et Oswald Sallaberger racontent le deuxième volet de La Ville aux cent clochers avec un répertoire composé de Wagner, Debussy, Roussel et Vierne. Gagnez vos places en écrivant à relikto.contact@gmail.com

Rouen, surnommée la Ville aux cent clochers, a inspiré une nouvelle fois Oswald Sallaberger. Le maestro et violoniste, fondateur de la Maison illuminée, a écrit un programme musical pour « rêver  Rouen ». Au répertoire : La Voix de l’oiseau de la forêt, un extrait de Siegfried, une pièce de Wagner (1813-1883) créée en France au Théâtre des Arts à Rouen en 1900. Oswald Sallaberger, Paul Beynet, piano, Cristina Vata, violon, Claudine Christophe, alto, et Thibault Leroy, violoncelle, interpréteront la transcription d’Alfred Pringsheim. « Un moment lumineux » et harmonieux qui doit éveiller la curiosité de Siegfried et lui donner quelques pistes sur son destin.

Ce n’est pas Rouen qui est raconté dans La Cathédrale engloutie de Debussy (1862-1918) mais Ys, une ville légendaire de Bretagne submergées par l’eau des océans. Selon la légende, il est possible d’entendre les cloches de l’église quand la marée descend. Ce prélude, publié en 1910 et joué au piano par Paul Beynet, alterne avec une grande liberté dans cette partition impressionniste et poétiques des moments graves et des notes plus légères.

Rouen à travers les personnages qui ont traversé son histoire, c’est ce que propose la Maison illuminée dans la deuxième partie du concert. Elle revient à la légende de Jeanne d’Arc avec la sarabande, un extrait de d’Albert Roussel (1869-1937), enterré à Varengeville-sur-Mer. Quant à Louis Vierne (1870-1937), l’organiste et compositeur a été « beaucoup influencé par Rouen », rappelle Oswald Sallaberger. Son Quintette, écrit en 1918 est « une œuvre triste et aussi libératrice. Il vient de perdre son fils à la guerre. Celui-ci, à 17 ans, a déserté et a été fusillé. Et lui, Vierne, perd toujours la vue ». Cette pièce est un véritable chef-d’œuvre empreinte de douleur et évoque la résilience.

  • Vendredi 15 juin à 20 heures à la chapelle Corneille à Rouen. Tarifs : 15 €, 10 €, gratuit pour les moins de 18 ans. Réservation à lamaisonilluminee@yahoo.fr
  • A 18h30 : pré-concert avec La Cabane illuminée. Entrée libre et gratuite.