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Concert à Rouen : My Name is nobody au 3 Pièces

photo Adam Wozniak

L’ambiance sera très éthérée jeudi 26 novembre au 3 Pièces à Rouen. Vincent Dupas, un des quatre invités des Les Enfants perdus, est un artiste aux multiples facettes. Il joue avec son projet My Name is nobody.

 

photo Adam Wozniak
photo Adam Wozniak

Entre deux albums, Vincent Dupas aime s’offrir quelques parenthèses musicales avec My Name is nobody. Juste après Safe Travel, le musicien nantais, infatigable, a sorti quelques titres sur une cassette. « J’aime bien. C’est un format marrant ». Seulement 50 exemplaires de The Action of the non-action pour quelques titres aux atmosphères vaporeuses, portés par un chant évanescent.

 

Dans The Action of the non-action, Vincent Dupas qui joue jeudi 26 novembre au 3 Pièces à Rouen avec Les Enfants perdus transcrit des émotions ressenties lors d’une tournée en Asie en juin dernier. « Dans ces pays, les habitants vivent dans un bordel pas possible. Au contraire, en Birmanie, il y a une méditation plus profonde. C’est très déroutant. J’ai ainsi voulu opposer cette action et cette non-action ». Les titres de cet album de My Name is nobody sont des caresses musicales, des méditations où le silence et la lenteur ont toute leur place.

 

Juste un texte, une voix et une guitare. « J’ai aussi utilisé des cloches que j’ai ramenées de là-bas. J’ai composé tout seul chez moi à la guitare baryton pour jouer des choses plus graves, plus lentes », explique Vincent Dupas, musicien autodidacte et adepte du Do it yourself.

 

Dans son travail, Vincent Dupas a plutôt l’habitude de multiplier les collaborations. Dans Safe Travel, il est allé à Chicago pour retrouver ses copains de Pillars and Tongues. « J’aime bien cette idée d’avoir des musiciens qui écoutent d’autres musiques et m’amènent ailleurs ». La scène, il la partage avec Pierre Marolleau, rencontré lors de l’aventure avec Fordamage. « Voyager à deux c’est très agréable. Avec Pierre, nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Il y a un langage inné qui s’est développé entre nous. Lui, à la batterie, emmène les titres dans une vraie dynamique ».

 

 

 

Pour écouter The Action of the non-action : ici