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Concert à L’Abordage : Hasta La Vista avec Bantam Lyons

Bantam2Bantam Lyons devait être un projet éphémère. Juste le temps d’écrire la bande originale d’un court-métrage. Deux ans plus tard, le duo, devenu un quatuor désormais installé à Nantes, a sorti un premier EP, I Want to be Peter Crouch, en a enregistré un deuxième dont la sortie est prévue à la fin du printemps. Bantam Lyons joue, surtout dans le nord-ouest de la France. Il promène cette pop sombre, mélancolique, un brin rageuse. Fin mélodistes, les quatre garçons de Bantam Lyons jouent une musique incandescente, raffinée portant une voix aérienne. Ils sont jeudi 26 février lors de Hasta La Vista à L’Abordage à Evreux. Entretien avec Loïc, chanteur et guitariste.

 

Sur votre page Facebook, vous notez qu’Evreux est une ville de cœur. Pourquoi ?

Je suis né là-bas. J’ai ensuite déménagé dans le Finistère à l’âge de 3 ans et demis. Je n’ai pas des masses de souvenirs dans cette ville. Mais j’ai écrit cela pour la petite anecdote.

 

Est-ce que Nantes est alors une ville de raison ?

C’est en effet une ville de raison. J’habitais à Brest, Maëlan à Rennes. Nous sommes à Nantes parce que Samuel travaillait dans cette ville. Comme il ne pouvait pas bouger et que nous avions terminé nos études. Nous sommes venus le rejoindre. Nous nous y plaisons beaucoup. D’autant que le groupe est hébergé au Trampolino, une structure avec des studios de répétition, prête à aider les groupes en voie de professionnalisation. En Bretagne, il n’y a pas tant de lieux comme celui-ci, proche des groupes. Enfin, Nantes est une ville avec plusieurs endroits pour jouer.

 

Vous avez participé à la sélection régionale des Inouïs des Pays de la Loire. Qu’attendez-vous d’une éventuelle présence au Printemps de Bourges ?

Si nous parvenons à jouer au Printemps de Bourges, nous serons super contents. Ce n’est cependant pas notre objectif principal. C’était un peu la même chose aux Transmusicales. Je ne sais pas si ces concerts changent grand-chose. Mais nous avons joué et fait la fête.

 

Quels sont les futurs projets du groupe ?

En décembre dernier, nous avons enregistré un nouvel EP avec 6 titres. Nous sommes aujourd’hui à l’étape du mixage. Ces morceaux sortiront en avril ou en mai au plus tard. Nous recherchons un label maintenant.

 

Est-ce que ces nouveaux titres s’inscrivent dans la continuité du premier EP ?

En fait, il y a une vraie évolution au niveau du son. Nous n’avions pas bien pensé le premier EP et nous ne sommes pas très contents du son. Nous en sommes tout de même fiers parce qu’il est le premier mais nous n’avons pas le son que nous voulions. Le deuxième EP est plus fidèle à nos attentes. Le son est moins lisse, donc plus brut, plus rock.

 

Est-ce le fruit de vos différents concerts ?

Oui, cela a en effet joué pas mal. D’autre part, nous avons composé des titres plus complexes. Nous avons davantage répété.

 

 

 

Est-ce que ces 6 titres sont empreints d’une même noirceur ?

Nous sommes dans la même ambiance. Nous n’avons pas composé des morceaux ensoleillés. Tout cela n’est pas recherché. C’est spontané. Ce sont des mélodies qui viennent comme cela.

 

Est-ce que la composition d’un album constitue la prochaine étape ?

On verra si nous avons la matière. C’est difficile d’écrire un album. C’est un travail dur qui demande du temps. Avec les EP, nous n’avons pas de pression. Le format nous va bien.

 

Et il vous permet de jouer davantage.

C’est surtout ça que nous voulons. C’est en jouant que nous arrivons à polir les morceaux, à savoir ce que nous souhaitons et ce que nous ne souhaitons pas. C’est encore difficile pour nous. Nous sommes un jeune groupe. Nous n’avons que deux ans d’existence. Nous tâtonnons encore. Nous composons pour l’instant les chansons qui nous plaisent, qui nous ressemblent. Tout en cherchant une ligne directrice.

 

  • Jeudi 26 février à 20h30 à L’Abordage à Evreux. Tarifs : de 10 à 6 €. Réservation au 02 32 31 86 80 ou sur www.abordage.net