Lors de ce troisième acte du Courtivore qui se tient mercredi 27 mai à l’Ariel à Mont-Saint-Aignan, sept nouveaux films sont projetés. Dans cette nouvelle sélection se trouve Je suis un tombeur de Juliette Tresanini et Paul Lapierre. Un film de trois minutes qui raconte l’histoire de Nicolas, un véritable dragueur qui retrouve une ancienne conquête mais pas son prénom. Le jeune homme va vivre un grand moment de solitude. Juliette Tresanini et Paul Lapierre traitent le sujet avec inventivité et humour. Interview express avec la réalisatrice.
Des contraintes fortes vous étaient imposées pour réaliser ce film. Sont-elles inspirantes ?
Oui, elles rendent créatives et boostent pour finir à temps, pour ne pas traîner.
Quels personnages de tombeur vous ont inspirée pour écrire le film ?
Joker.
Vous évoquez beaucoup l’inconscient de ce tombeur. Pourquoi ?
Parce que j’aime analyser et rechercher l’origine des comportements humains.
Vous abordez aussi le thème du souvenir à travers une sorte de labyrinthe. Pourquoi ?
C’est ainsi que je l’imagine : chaque souvenir est rangé dans une case, à nous d’emprunter le bon chemin pour la retrouver…
Comment travaillez-vous avec Paul Lapierre ?
Paul Lapierre est très perfectionniste et a fait tout le montage du film Ainsi que les effets spéciaux … il est plus technique que moi qui suis plus intéressée par la direction d’acteur, le jeu
Vous êtes aussi actrice. Quelle réalisatrice êtes-vous ?
J’adore diriger les acteurs. En un sens je suis dirigiste mais je leur laisse aussi une grande liberté pour qu’ils me surprennent et je peux garder des moments improvisés et même des moments volés juste après le « couper ».
Quel est le thème de votre prochaine réalisation ?
Nous développons une série avec Paul Lapierre Martin sexe faible. C’est l’histoire d’un homme qui vit dans une société où les femmes ont le pouvoir.
- Mercredi 27 mai à 20h30 à L’Ariel à Mont-Saint-Aignan. Tarif : 3 €.
- Programme complet : ici
