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Festival au Tangram : Dédale(s), première édition

Le Tangram à Evreux propose un nouveau rendez-vous qui s’adresse aux adolescents et à leurs parents. Dédale(s) est une suite de propositions artistiques, musicales et théâtrales, à découvrir du 16 au 20 avril.

C’était inscrit dans le projet du premier directeur du Tangram qui a réunit la scène nationale d’Evreux, le Cadran et l’Abordage. Christian Mousseau-Fernandez a voulu dans sa programmation « un événement qui mette en avant des propositions artistiques écrites pour les jeunes et dont les artistes accepteraient d’échanger avec eux ». Dédale(s) se tient du lundi 16 au vendredi 20 avril dans plusieurs salles d’Evreux et marie théâtre, musique et danse.

Pourquoi les adolescents ? — L’objectif de Dédale(s) : « montrer comment la liberté est nécessaire pour créer des spectacles, comment les artistes utilisent divers modes d’expression pour porter un regard sur le monde. C’est montrer aussi un état de la jeunesse. A cet âge-là, tout est possible. Même si la société a tendance à nous enfermer dans des considérations peu positives, cela ne doit rien enlever au sens que l’on veut donner à sa vie. Il faut expérimenter. Et c’est ce que font les artistes quand ils créent », rappelle Christian Mousseau-Fernandez.

Pourquoi Dédale(s) ? — Le nom du festival est une référence à la mythologie grecque. Dédale est l’architecte du labyrinthe du Minotaure. « J’aime beaucoup ce personnage, confie le directeur du Tangram. Il a plein de visages. Il a du génie. Il invente. Il construit. C’est aussi quelqu’un de cruel ». Le dédale est aussi l’image d’un chemin sinueux de la vie. Les clés traditionnelles, choisies par le comité de pilotage des jeunes, représentent alors les formes d’écritures artistiques. Quant à la clé USB, elle est le moyen de communication, de transmission. Toutes ouvrent toutes les portes possibles. Quant au violet, c’est aussi une option des adolescents pour se démarquer des couleurs qu’ils considèrent comme trop conventionnelles.

Pourquoi une pluridisciplinarité ? — La diversité artistique est « l’ADN du projet artistique » de Christian Mousseau-Fernandez qui a programmé des créations évoquant la liberté, l’engagement, la responsabilité. Le festival commence lundi 16 avril avec Le garçon du dernier rang, une pièce de la compagnie L’Héliotrope qui fait le portrait d’une société sans concession. Carte blanche à Amala Dianor qui brouille les frontières entre hip-hop et danse contemporaine. Côté musique : de la pop avec Jahen Oarsemen et du rap avec Médine.

 

Dédale(s), le programme à Evreux

  • Lundi 16 avril à 20 heures : Le Garçon du dernier rang par la compagnie L’Héliotrope au Cadran
  • Mardi 17 avril à 18h30 : Karin Serres et Metro Verlaine au Kubb
  • Mardi 17 avril à 20 heures et mercredi 18 avril à 18h30 : Europe Connexion par la compagnie du Veilleur au Kubb
  • Mardi 17 avril à 20 heures, mercredi 18 avril à 16h30 et jeudi 19 avril à 20 heures : White Dog par la compagnie Les Anges du plafond à la salle Gérard-Philippe à Gravigny
  • Mercredi 18 avril à 20 heures : carte blanche à Amala Dianor au Cadran
  • Jeudi 19 avril à 20 heures : La Bataille d’Eskandar par le collectif Eskandar au Cadran
  • Jeudi 19 avril à 20 heures : Jahen Oarsemen, Moze Greytown au Kubb
  • Vendredi 20 avril à 17 heures : Fabrice Melquiot, Pascale Daniel-Lacombe avec le lycée Senior au Cadran
  • Vendredi 20 avril à 20 heures : Medine au Kubb
  • Réservation au 02 32 29 63 32 ou sur www.letangram.com