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Folk à l’africaine

Il y a deux belles et grandes dames à l’affiche de l’Archéojazz ce jeudi 27 juin. Outre Oumou Sangeré, Fatoumata Diawara chantera sous le chapiteau dressé au milieu des ruines du château de Blainville-Crevon. Elle sera également en concert gratuit le jeudi 1er août aux Terrasses du jeudi à Rouen.

 

fatoumata diawaraPas facile d’avoir un esprit rebelle. Fatoumata Diawara a une âme d’artiste et veut la préserver. Elle heurte très vite à son père. Née en Côte d’Ivoire, Fatoumata Diawara s’intéresse tout d’abord à la danse. Impensable pour son père qui l’envoie vivre chez une tante à Bamako au Mali. Fatoumata a 16 ans et découvre là la comédie. Cette l’emmènera jusqu’en France où elle décide de vivre. En 1996, la jeune femme décroche son premier rôle dans le film de Cheikh Oumar Sissoko, La Genèse qui remporte le prix Un Certain Regard au festival de Cannes en 1999. Elle poursuivra son aventure toujours au cinéma et aussi au théâtre.

 

Au début des années 2000, Fatoumata Diawara se tourne vers la chanson. Elle devient chanteuse pour la troupe de théâtre de rue, Royal de Luxe, renommée pour ses déambulations magnifiques et impressionnantes. Puis, elle endosse le rôle de la méchante Karaba dans la comédie musicale Kirikou et la sorcière. Elle a un pied dans le monde de la musique et multiplie les rencontres et les collaborations avec notamment Oumou Sangaré, Dee Dee Bridgewater, Mamani Keita. Suite logique : elle commence à écrire des chansons, des titres très intimistes. Dans Fatou, sorti en 2011, elle exprime ses émotions et ses colères.

 

  • Jeudi 27 juin à 20 heures sous chapiteau à Blainville-Crevon
  • Tarifs : 32 €, 28 €. Réservation sur archeojazz.com, ticketnet.fr