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Lisa Leblanc : « J’étais un peu le mouton noir »

photo John Londono
photo John Londono
photo John Londono

Elle est acadienne, originaire d’une petite ville de la province du Nouveau-Brunswick au Canada. Elle est trash, pétillante. Elle a beaucoup d’humour, écrit avec une franchise qui lui est singulière, communique une joie de vivre. Lisa Leblanc a surtout une énergie folle pour faire chanter et danser son public. Elle est de retour en France avec un nouvel album, Why You Wanna Leave, Runaway Quenn ?, dans lequel il est question de départs. Elle est jeudi 24 novembre au Tetris au Havre et vendredi 25 novembre au Trianon transatlantique à Sotteville-lès-Rouen dans le cadre du festival Chants d’Elles. Gagnez vos places au Trianon transatlantique en écrivant à relikto.contact@gmail.com

 

Vous voyagez beaucoup. Est-ce que les voyages sont indispensables à votre équilibre ?

Oui, ils sont indispensables. J’ai grandi comme cela. Je fais partie d’une famille qui se réveillait le matin et disait : on va où aujourd’hui ? J’aime être sur les routes.

 

Où préférez-vous aller ?

Je n’ai pas de préférence. J’aime découvrir. J’aime voir de nouveaux paysages, être avec les gens. Quand je voyage, je n’ai pas de but précis. Mais j’aime bien quand même les rencontres humaines. C’est ce qui m’inspire, ce qui ouvre l’esprit. Lorsque tu arrives à un endroit que tu ne connais pas, tout est nouveau et tu peux apprendre tellement, tellement de choses avec les autres. Même si tu n’as rien en commun avec ces personnes-là, ce n’est pas grave, tu parles, tu parles. C’est vraiment cool !

 

Où vous sentez-vous le mieux ?

Je me sens bien chez moi dans le Brunswick. J’aime bien revenir à la maison. La famille est là. Pourtant, j’habite au milieu de nulle pat.

 

Qu’est-ce que vous appréciez le plus, la ville ou la campagne ?

J’aime autant la ville que la campagne mais pas pour les mêmes raisons. J’adore être en ville pour aller voir des spectacles, rencontrer des gens… J’adore être aussi à la campagne pour être au milieu de la nature. Je trouve aussi que les relations humaines y sont plus simples. En fait, j’ai besoin des deux. Je viens de la nature, d’une petite ville où j’étais un peu le mouton noir. J’étais et je reste très inspirée par les arts.

 

Quand vous partez en voyage, est-ce sur un coup de tête ?

C’est souvent sur un coup de tête. Là, ça fait longtemps. Je ne suis pas partie depuis un an. En octobre et décembre 2015, j’ai voyagé aux Etats-Unis. Je suis revenue pour travailler sur l’album. Je suis encore jeune. J’ai 28 ans et j’aime être sur les routes. Je suis très heureuse d’être en France. Je visite Paris comme une touriste. Je retrouve aussi un public fidèle. Je luis suis très reconnaissante. J’ai beaucoup de plaisir à revenir chanter ici.

 

Dans votre album, le départ est un thème récurrent.

Ces chansons sont venues d’elles-mêmes. Je ne voulais écrire un album-concept. Ce sont des sentiments éprouvés, des réflexions menées pendant les voyages. C’est un thème universel.

 

Est-ce vous la reine?

Je l’ai écrit mais je ne me considère pas comme une reine.

 

 

 

 

  • Jeudi 24 novembre à 20h30 au Tetris au Havre. Tarifs : de 23 à 18 €. Réservation au 02 35 19 00 38 ou sur http://letetris.fr
  • Première partie : Carmen Maria Vega

 

  • Vendredi 25 novembre à 20h30 au Trianon transatlantique à Sotteville-lès-Rouen. Tarifs : de 18 à 9 €. Pour les étudiants : carte Culture. Réservation au 02 35 73 95 15 ou sur www.trianontransatlantique.com
  • Première partie : Huit Nuits