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Musicales de Normandie : Bourvil et la musique classique

photo Benoît Lombard

Avec La Symphonie de poche, Bourvil rime avec musique classique. L’ensemble de Nicolas Simon et le comédien Emmanuel Pleintel mêlent chansons et textes du comédien et plusieurs partitions de Bizet, Beethoven et Saint-Saëns. A écouter mercredi 5 juillet à Veules-les-Roses dans le cadre des Musicales de Normandie.

Qui n’a pas le souvenir d’une scène de cinéma ou d’une chanson de Bourvil ? Le comédien, né en Normandie, amuse ou émeut encore et toujours différentes générations. Des souvenirs, Nicolas Simon, directeur artistique de La Symphonie de poche, en a plusieurs. « J’avais dans ma chambre une carte postale de lui qu’il avait dédicacée. J’ai en tête ce personnage souriant, touchant par sa simplicité et son naturel. Il y a aussi ses films et ses chansons. A la maison, on avait et on écoutait ses albums. Son répertoire, son univers musical font toujours écho en moi. La chanson, La Tendresse, a un effet incroyable sur moi. C’est un texte bouleversant, très premier degré, qui pose une question simple : que peut-on faire sans tendresse ? »

Le chef d’orchestre rend hommage à Bourvil qui aurait eu 100 ans le 27 juillet 2017 lors des Musicales de Normandie. Lors de ce concert, programmé mercredi 5 juillet à Veules-Les-Roses, La Symphonie de poche et le comédien-chanteur Emmanuel Pleintel, interpréteront quelques chansons de Bourvil. Au programme : des titres faussement naïfs comme Les Crayons, Un Clair de lune à Maubeuge, Ton Cor, Le Petit Bal perdu, On est poète… A ce répertoire s’ajoute des monologues tels que L’Eau ferrugineuse, Le Conservatoire, Fredo le porteur

« Nous allons enchaîner trois moments avec un Bourvil attendrissant, un peu benêt, un autre plus mélancolique pour terminer par un homme à la fois joyeux et nostalgique », indique Nicolas Simon. Entre ces différentes pièces, le chef a intercalé des musiques de Bizet, Beethoven, Weber et Saint-Saëns. « Ce sont de petites échappées très agréables. Je n’ai jamais eu envie de faire de distinction entre les musiques. Celles-ci sont avant tout l’expression d’un être humain par un art. Et je n’y vois pas de frontières ». D’autant que Bourvil était un grand mélomane.

  • Mercredi 5 juillet à 20h30 à la salle Michel-Frager à Veules-les-Roses. Tarifs : 10 €, 8 €. Réservation au 07 61 24 70 41, au 09 53 23 27 58 ou sur www.musicales-normandie.com