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Promenade musicale avec la Maison illuminée

photo : Etienne Banzet

Deux rendez-vous musicaux avec La Maison illuminée à Rouen : la troupe d’Oswald Sallaberger consacre un premier concert à Bach jeudi 15 juin à l’église Saint-Maclou et évoque la Ville aux 100 clochers vendredi 16 juin à la chapelle Corneille et à l’abbatiale Saint-Ouen.

C’est le premier des quatre rendez-vous musicaux et estivaux à l’église Saint-Maclou à Rouen. Oswald Sallaberger et sa Maison illuminée interprète jeudi 15 juin des oeuvres de Johan Sebastian Bach. Au programme donné avec l’organiste Michael Schöch : suite, chorale, madrigal, Toccata. C’est aussi un prélude au concert dédié à La Ville aux 100 clochers vendredi 16 juin. Là, Oswald Sallaberger met en miroir deux lieux et deux oeuvres. Deux lieux ? Ce sont la chapelle Corneille et l’abbatiale Saint-Ouen, un bijou architectural et un édifice avec un orgue connu dans le monde. « C’est le chef-d’oeuvre de Cavaillé-Coll », rappelle le violoniste et chef d’orchestre.

Dans ses missions, la Maison illuminée « met en lumière le patrimoine en l’associant au grand répertoire ». Oswald Sallaberger a choisi pour ce concert les Symphonies n°5 de Beethoven et de Louis Vierne qui a participé à la vie musicale rouennaise au début du XXe siècle,

La cinquième symphonie de Beethoven (1770-1827), jouée en version pour piano, flûte, violoncelle et violon orchestre par Johann Nepomuk Hummel (1770-1837), élève de Mozart et de Beethoven, est une des oeuvres les plus célèbres, facilement reconnaissable par son ouverture imposante. Oswald Sallaberger en fait une lecture très profonde : « Elle est considérée comme une oeuvre classique parce que académique mais elle est liée à la Déclaration des Droits de l’Homme. Dans cette oeuvre, il cite les droits humains, les valeurs humanistes ». Quant à la Symphonie n°5 de Louis Vierne (1870-1937), « c’est une oeuvre singulière. Lorsqu’il compose Louis Vierne qui était presque aveugle, tentait d’aller chercher une lumière, sa propre lumière. Il y a une certaine spiritualité dans cette musique. Cette partition est très accomplie. Elle est majestueuse ».

A ces deux pièces musicales, Oswald Sallaberger revient une nouvelle fois à Maurice Ravel avec la Sonatine, une oeuvre pleine de finesse qui remplit de joie.

  • Jeudi 15 juin à 18h30 à l’église Saint-Maclou à Rouen. Tarifs : 15 €, 10 €. Réservation sur place.
  • Vendredi 16 juin à 20 heures à la chapelle Corneille, puis à l’abbatiale Saint-Ouen à Rouen. Tarifs : 15 €, 10 €. Réservation sur place.