Tchaïkovsky se souvient de Florence et Strauss nous parle de renaissance. Une belle conversation en perspective.
Avec quelle impétuosité Tchaïkovsky écrit-il son sextuor, Souvenir de Florence ! On y reconnaît son style, à la fois doux et fougueux, empreint de nostalgie. Vous y percevez déjà la lumière italienne ? Attendez que sa chaleur profondément russe emporte définitivement vos cœurs ! Le compositeur, lui-même, se laisse prendre au jeu. « C’est terrible que mon propre travail me fasse vibrer à ce point », écrit-il. Quant à Strauss, il nous livre une marche funèbre lumineuse, suite au bombardement d’octobre 1943 qui détruit l’Opéra de Munich et accable la culture allemande. Il répond à la violence par une œuvre dense, pacifique et d’une tranquillité souveraine. Écouter son enseignement nous redonne l’espoir.
Violons : Naaman Sluchin, Teona Kharadze
Altos : Adrien Boisseau, Patrick Dussart
Violoncelles : Guillaume Effler, Hélène Latour
Contrebasse : Baptiste Andrieu
- Mardi 30 mai à 20 heures à la Chapelle Corneille à Rouen avec l’Opéra de Rouen Normandie
- Pour tenter de gagner des places, écrivez à muriel.relikto@gmail.com