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Aldebert fait des « Enfantillages »

C’est le troisième volet des Enfantillages. Aldebert poursuit son aventure musicale avec le jeune public. Il a commencé dans de petites salles de concert. Le voilà désormais dans les Zénith. Il sera dans celui de Rouen samedi 20 janvier.

Aldebert a goûté à à la chanson tout public il y a dix ans. Depuis, il ne peut plus s’en passer. « Au départ, ce devait être une parenthèse ». Avec Enfantillages, il a trouvé « un plus grand espace de liberté. J’ai déjà abordé ce sujet avec un copain dessinateur. Pour lui, c’est tout le contraire : l’écriture pour le jeune public est plus contraignante. Moi, je me sens plus libre. Même les sujets les plus délicats sont plus simples à aborder. On peut aller partout ».

Avec ces Enfantillages, Aldebert ne pose pas de barrières. Dans le troisième volume, il réalise un voyage dans son enfance. Il se fait tendre, espiègle, ironique… « C’est un album-photo de ce que je peux voir. Ce sont des souvenirs, des choses inventées parce qu’il y a toujours une part d’imaginaire. J’ai voulu exprimer beaucoup de souvenirs heureux et aussi plus tourmentés. J’y ai également mis des rêves dans lesquels évoluent des personnages fantastiques ».

Des chansons plus philosophiques

Enfantillages 3, sorti en septembre 2017, raconte les nuits agitées, les super héros qui peuvent engloutir quatre Danette, les zombies mais aussi l’état de santé de la planète, l’hyperactivité, la détresse des animaux en cage, la vie… « A la différence des deux premiers, cet album est plus engagé. J’ai voulu aborder des thèmes un peu plus sérieux. Les chansons sont moins légères », plus philosophiques. « J’ai eu envie de renouveler l’univers des Enfantillages ». Aldebert prend position sur la condition animale, n’hésite pas à reprendre la Marseillaise tout en modifiant les paroles. « J’ai écrit cette chanson après la vague d’attentats en France. Je ne voulais pas d’un angle frontal. Parodier l’hymne national est un appel au vivre ensemble, un message de paix. C’est pour moi un exercice de style ».

Sur scène, Aldebert qui est au Zénith de Rouen samedi 20 janvier ne chante pas seulement. Il joue. « Dans ce spectacle, il y a une grosse part de théâtralité. Le décor est composé de trois maisons. C’est notre grande cour de récré. Aldebert raconte une année scolaire, de la rentrée jusqu’aux grandes vacances ».

Prochaine étape pour Aldebert : emmener ces Enfantillages autour du monde avec des musiciens de divers pays et poursuivre l’écriture de livres illustrés qui sont les prolongements des albums.

 

 

  • Samedi 20 janvier à 20 heures au Zénith de Rouen. Tarifs : de 35 à 19 €. Réservation sur www.zenith-de-rouen.com