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Axel Bauer à Grand-Quevilly

Axel Bauer est à l’affiche d’Un Printemps au parc à Grand-Quevilly. Retour d’un chanteur qui a fait ses débuts dans les années quatre-vingt avec un des plus gros tubes, Cargo.

 

photo Yann Orhan
photo Yann Orhan

Axel Bauer a marqué plusieurs décennies. Tout a commencé dans les années quatre-vingt avec Cargo, un morceau qui lui colle à la peau. Il reste cependant le titre qui a révélé ce garçon quelque peu timide, sombre qui débarque dans un clip de Jean-Baptiste Mondiano.

 

Il séduit avec cette attitude de bad boy, sa casquette, un tee-shirt sexy déambulant dans un port mal fréquenté. Cargo est un méga tube qui se vend à 700 000 exemplaires et propulse le jeune garçon dans les sommets de la célébrité. On entend partout Trente-cinq jours sans voir la mer…

 

Après un tel succès, il sera difficile pour Axel Bauer de se débarrasser de cette image. Il faudra plusieurs tentatives. En 1990, après un passage à Londres, un album passé inaperçu, le chanteur revient avec Sentinelles écrit avec Boris Bergman, Catherine Ringer, Jean-Louis Aubert. Dans cet album, il y a un nouveau. Ce sera Eteins la lumière qui permettra de découvrir un auteur. Puis, il passe à nouveau de la lumière dans l’ombre.

Nouvelle décennie et nouveau tube : c’est duo chanté avec Zazie. A Ma Place se vend comme des petits pains, est primé au NRJ Music Award. Et aussi nouvelle traversée du désert. En 2006, Bad Cowboy ne trouve pas son public.

Sept ans plus tard, le chanteur publie un sixième album, Peaux de serpent, qui établi un lien avec son autobiographie, Maintenant tu es seul. Ce disque, plus introspectif, est un voyage en solitaire. Pourtant, Axel Bauer est allé chercher ses complices pour l’écrire. Il s’est entouré de Brigitte Fontaine, Gérard Manset, Jean-Louis Aubert et le poète Marcel Kanche. Peaux de serpent est à l’image de ce parcours ponctué d’instants lumineux et de textes nostalgiques.

  • Mercredi 19 juin à 21h15 dans la parc des Provinces à Grand-Quevilly.
  • Concert gratuit.