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Concert à Rouen : Sam Kelly’s Station House au Kalif

kalif sam kellyRetour de Sam Kelly à Rouen. Le batteur jamaïcain joue vendredi 11 décembre au Kalif à Rouen avec sa Station House. Musicien insatiable, Sam Kelly a choisi la batterie à son adolescence. Comme son frère. Pour le garçon, l’instrument lui a permis d’appréhender la maîtrise de soi. Chaque fois qu’il se sentait en colère, il allait la contenir en jouant. Depuis, Sam Kelly multiplie les projets avec des grands talents. Sam Kelly’s Station House réussit une fusion de funk et de soul tout en puisant dans les racines du blues. Ça va groover dans le Kalif !

 

Vous êtes venu jouer plusieurs fois à Rouen. Quels souvenirs avez-vous de cette ville ?

J’aime l’histoire associée à la ville de Rouen, son architecture magnifique. J’apprécie beaucoup les personnes sympathiques que j’ai rencontrées à chaque fois que nous sommes venus à Rouen. Et je me suis souviens très bien de ces belles nuits pssées à Rouen lors des Terrasses du jeudi avec mon groupe de reggae, Fowokan et avec Giles Hedley & The Aviators.

 

Vous jouez avec différents musiciens. Comment ces projets influencent votre jeu ?

Je suis très heureux d’avoir jouer avec plusieurs artistes différents durant toutes ces années. Cela m’a permis de développer mon propre style. Néanmoins, je me suis toujours adapté au projet du musicien avec lequel j’ai travaillé. Par exemple, j’aime jouer du reggae. Même si je suis né en Jamaïque, mon style est différent d’un batteur qui vit dans mon pays.

 

Vous jouez de la batterie depuis votre adolescence. Est-ce votre plaisir a évolué pendant ces années ?

Mon plaisir de jouer n’a cessé d’évoluer. Chaque fois que je joue de la batterie, que ce soit avec mes propres formations ou avec d’autres musiciens ou même lorsque j’apprenais à jouer, je cherche toujours à créer quelque chose de nouveau. Le plaisir de jouer est encore toujours très présent.

 

 

 

Vous jouez différentes musiques. Laquelle vous procure de vives émotions ?

Tous les styles de musique me procure de la joie. Mais ma musique favorite vient de la Nouvelle Orléans avec Dr Longhair, Dr John, The Meters.

 

Est-ce là que se trouve votre source d’inspiration ?

Au début des années 1990, j’ai joué à Londres dans un pub qui s’appelait The Station Tavern. Le propriétaire m’a demandé d’intégrer un groupe de blues et nous avons répété ensemble dans ce lieu pendant plusieurs années. Nous avons mélangé de manière instinctive des rythmes funk et soul avec diverses sonorités de blues. Souvent divers artistes sont venus jouer avec nous. Comme Chaka Khan et Tom Jones.

 

Quels sont les principaux ingrédients d’un titre qui groove ?

Les musiciens doivent avoir chacun les talents de suggérer le groove, puis de jouer ensemble pour développer cette musique.

 

Quelles sont les prochaines envies avec Sam Kelly’s Station House ?

J’espère que le groupe va prospérer. Je souhaite continuer à m’amuser, à prendre du plaisir à composer et à jouer avec ces musiciens fantastiques. Il y a de l’enthousiasme sur scène. J’espère aussi que nous allons produire de nouveaux albums.

 

  • Vendredi 11 décembre à 20 heures au Kalif à Rouen. Tarifs : 8 €, 6 €. Réservation sur www.lekalif.com
  • Première partie : Drive in saturday