Dédicace : Vincent Dedienne à la Galerne et à l’Armitière

photo Félicien Delorme

Vincent Dedienne est à la Galerne au Havre mardi 10 janvier et à l’Armitière à Rouen mardi 7 février pour présenter ses Bios (très) interdites (Flammarion). Des chroniques à picorer au salon avec un petit chocolat chaud.

 

photo Félicien Delorme

Mis en scène par François Rollin, produit par Laurent Ruquier, engagé par Canal +, chouchouté par Yann Barthès… A à peine 30 ans, Vincent Dedienne a déjà un parcours d’Iron Man dont on ne voit pas comment il pourrait avoir honte. Mais bon, c’est ça le talent… avec comme toujours 90 % de boulot. Juste un challenge réussi : « Dans ma chambre d’enfant, je jouais au Maillon Faible, à Fort Boyard et à être l’invité d’honneur de Michel Drucker. Parfois même, je m’imaginais que j’étais le seul candidat d’une télé-réalité bien triste et je me nominais moi-même », écrit-il dans la préface des Bios (très) interdites qu’il présente à la Galerne au Havre, puis à l’Armitière à Rouen.

 

Le rêve est devenu (télé)réalité et voici qu’on publie ses œuvres… Un recueil de ses textes, donc, de l’époque où il accompagnait, avec une joie non dissimulée, – « ma belle » – Maïtena Biraben. « Je passe évidemment sur les questions trop intimes, déplacées, ceux qui me demandent si nous avons – oui ou non – déjà couché ensemble. On est à la TV, la réponse est OUI bien entendu, mais dans des conditions sanitaires tellement épouvantables que je crois que nous préférons tous deux ne pas nous en souvenir. »

 

Au sommaire de ces Bios (très) interdites, une majorité de politiques ; pour ne pas dire un raz-de-marée. De gauche à droite. Et même qu’il y en a des qui reviennent… Pas rancuniers. Mais il est vrai que Vincent Dedienne ne joue pas dans la catégorie « sniper ». Il dérape vite vers l’absurde ou l’onirisme, maniant habilement son récit, comme son débit de parole… La claque venait toujours avant la caresse. C’est drôle.

 

Et on se dit qu’avec ce qu’ils se prennent constamment à travers les talk-shows et autres divertissements, les politiques doivent plutôt le trouver sympathique, ce Dedienne. Hein, finalement… ? Jamais de haine ; mais jamais non plus une occasion perdue de faire une blague ; même facile. Même sur les noms de famille. « Christiane Taubira ou Taubiroute comme on vous appelle dans le Nord-Pas-de-Calais » ; « je me suis dit « Fillon » c’est un nom – si on le prononce trop vite – qui peut tendre la perche aux quolibets les plus pompiers, il est donc grand temps d’en changer. »

 

Cela ne se fait pas (gros yeux). Mais bon, c’est Vincent. Et ça passe. « C’était rigolo de plonger la tête la première et le nez farceur dans les vies de ces femmes et de ces hommes, politiques pour la plupart. De les voir se débattre avec le pouvoir, le temps, la popularité ou l’oubli. » Eh, ben voilà, il a du cœur, ce garçon…

 

Hervé Debruyne

 

  • Mardi 10 janvier à 18 heures à la Galerne au Havre, mardi 7 février à 18 heures à la librairie L’Armitière de Rouen. Entrée libre.