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Duo de violoncelles

Bach et Offenbach sont mercredi 7 août au programme de ce concert de Caroline Tref et David Louwerse. Les deux violoncellistes sont des habitués du festival Offenbach qui se déroule jusqu’au 10 août.

 

 

Elle joue du violoncelle parce qu’elle voulait faire du violon, comme sa grande sœur, mais… assise. « C’est l’anecdote familiale. Cependant, je me souviens très bien avoir choisi cet instrument. J’ai même dû attendre un an avant d’entrer au conservatoire car il n’y avait plus de place ». Caroline Tref, professeur au conservatoire du Havre, porte un « profond attachement à cet instrument. J’aime le violoncelle surtout pour le son, pour sa façon de s’exprimer. C’est un instrument qui chante ».

 

Le violoncelle l’a emmenée vers la musique classique, notamment vers Schumann. « J’aime beaucoup le Concerto pour violoncelle, une des œuvres les plus grandes et les plus belles. Au début, J’appréciais surtout la période romantique, Tchaïkovski, Dvorak. Avec le temps, la palette s’est élargie. Maintenant, je crois que j’aime toutes les époques ».

 

Pour le festival Offenbach, Caroline Tref qui a commencé à jouer du violoncelle à Notre-Dame-de-Gravenchon avant de se perfectionner à Rouen, Paris et Bruxelles donne mercredi 7 août un récital avec David Louwerse. Au programme de ce duo : Bach, la Première Suite, et Offenbach, les Duos n°2 opus, 51, 52 et 54. « Ce sont deux grands amoureux du violoncelle. Bach a été remarquable. Il a composé à un moment où le violoncelle n’était pas du tout en vogue ». Quant à Offenbach, il était violoncelliste, un véritable virtuose qui a donné de nombreux concerts en tant que soliste. « Son répertoire est très nouveau pour moi. Offenbach est davantage connu pour ses opéras, peu pour son répertoire de violoncelle. Ces Duos ont été écrits avant ses opérettes et ont été pensés de façon pédagogique. De l’opus 49 à l’opus 54, il y a une évolution technique. Le 49 est abordable alors que le 54 est plus compliqué. Les 53 et 54 sont des pièces redoutables. Il faut avoir une technique rapide et solide ».

 

Pour Caroline Tref, membre également des quatuors Constanze er Thalie, les partitions d’Offenbach n’en sont pas moins des petites perles. « Ce compositeur a véritablement le sens de la mélodie. Ces pièces sont légères, bien construites. Elles comportent de belles phrases qui chantent. Il y a des moments de recueillement, puis des instants qui pétillent. Ce qui est bien avec Offenbach, c’est que l’on ne tombe jamais dans la lourdeur ».

 

  • Mercredi 7 août à 21 heures au Temple à Etretat. Tarif : 15 €.
  • Réservations au 02 35 27 05 21 ou à l’office de tourisme d’Etretat ou sur www.etretat-festivaloffenbach.fr

 

Le programme du Festival Offenbach

  • Jeudi 8 août à 20h30 : L’Ile de Tulipatan, mise en scène d’Yves Coudray à la salle Boissaye. Tarif : 22 €
  • Vendredi 9 août à 16h30 : Conférence musicale de Benoît Duteurtre : André Messager, un des grands héritiers d’Offenbach, à l’hôtel Dormy. Tarif : 20 €.
  • Samedi 10 août à 16h30 : récital chant-piano à l’hôtel Le Donjon. Tarif : 16 €.
  • Samedi 10 août à 20h30 : L’Ile de Tulipatan, mise en scène d’Yves Coudray à la salle Boissaye. Tarif : 22 €.