Depuis 2010, Alexis Debeuf réalise une œuvre protéiforme qui s’exprime dans l’installation, la performance, la sculpture, la photographie ou l’édition. C’est une pratique qui relève tout à la fois de l’expérimentation, parfois du bricolage ou au contraire de l’artisanat, des savoir-faire techniques, voire de l’ingénierie. Ses œuvres, par exemple, empruntent souvent à un vocabulaire vernaculaire et déforment — distordent, serait plus juste — l’usuel pour le rendre impraticable ou encore tirer de formes bien identifiées des objets aux aspects inconnus et inattendus.