Cette séance de cinéma vivant est un dialogue entre l’écran et le plateau, qui témoigne d’un désir de curiosité pour un monde sensible et poétique où il reste encore des âmes en quête d’émerveillement. Mais aussi une joyeuse réflexion sur l’image dans les temps modernes de l’intelligence artificielle et une nécessaire reprise en main de la machine pour revenir peu à peu au geste essentiel, celui des premiers Sapiens. Un dialogue entre l’homme à la manivelle, la magnétiseuse de frigo et le montreur d’ours, autour des gestes artistiques qui sont fabriqués devant nous. Tout s’anime. Des fragments historiques, des archives familiales, une peinture vivante et vibrante autour du chant, du corps, la main, le geste, le travail, la machine, le cinématographe du début, le geste essentiel.