Été 1989, la Lambada du groupe franco-brésilien Kaoma enflamme les dancefloors du monde entier avec son tempo latino irrépressible. Le premier tube de l’été mondialisé est né. Quelques mois plus tard le mur de Berlin tombe. Quel rapport ? Le Collectif ÈS, habitué des explorations chorégraphiques de la culture populaire, y voit un écho puissant : la possibilité du rapprochement des corps. Collés-serrés pour la Lambada, frontière abolie pour les Allemands séparés. Sur deux tatamis blancs, deux trios se lancent dans une étude physique, sociale et musicale de la Lambada, déclinant autant de manières de se rapprocher, de chanter et d’inclure le public.