Inspiré de l’œuvre autobiographique de Romain Gary, ce spectacle plonge au cœur de l’Amérique des années 1960, en proie à de violentes luttes raciales. L’écrivain et sa jeune épouse Jean Seberg, alors star de la Nouvelle Vague, recueillent un chien blanc nommé Batka. D’apparence douce et affectueuse, le chien paraît d’une incroyable monstruosité envers les personnes noires. Mais d’où peut bien lui venir cette haine raciale ? Pour Romain Gary, ce chien blanc dressé pour tuer devient le miroir d’un conditionnement. Sur scène, tout s’exprime dans un subtil jeu d’ombres et de lumières où les comédiens font corps avec leur marionnette. Le décor, entièrement en papier, se déchire, se froisse, se noircit, évoquant cette Amérique à feu et à sang.