Dans cet essai parlé, Pamina de Coulon choisit de traiter de l’eau. De marées en deltas, de rivières en glaciers, il est question de remplissage, barrages, turbines, mais surtout de toutes les violences liées à la production d’énergie. Et se pose alors la question fondamentale de la puissance hydraulique des larmes. « Niagara 3000 » mêle culture scientifique et culture pop, écrits politiques, théories absurdes et élans autobiographiques. Tout le talent de Pamina de Coulon réside dans cette aisance insolente à manier la langue et les registres, à transmettre de l’espoir et des doutes et, au passage, à glisser quelques vérités bien senties, toujours droite dans ses bottes (de pluie).