Festival A l’Est du nouveau : après Rouen, direction Paris, Lima…

A l’Est du nouveau est un festival de cinéma nomade. Après Rouen, il fait un détour par Paris pour s’exporter au Pérou et en Argentine.

 

Le Monument de Michael Jackson de Darko Lungulov pour le jury, Les Petits Béguins d’Aleksandra Gowin pour le jury jeunes : tel est le palmarès du festival A l’Est du nouveau. Cette dixième édition a été un parcours dans des cinématographies encore trop méconnues issues de l’Europe centrale et orientale, une occasion unique de découvrir des œuvres rares et novatrices, de rencontrer des artistes généreux et de croiser un autre regard sur les sociétés. Aller au festival A l’Est du nouveau, seule manifestation de ce genre en France, c’est faire une expérience du cinéma.

 

La dixième édition terminée, l’équipe d’A l’Est du nouveau pense bien évidemment à la prochaine. Avec 2 000 spectateurs, le festival, porté par une vingtaine de bénévoles, est en train de trouver son public. Il doit encore le développer. « Il doit aussi se professionnaliser afin de développer une programmation de qualité », remarque David Duponchel, fondateur et directeur du festival. Pour l’instant, ce sont les moyens financiers qui manquent. Pas question de baisser les bras. L’équipe du festival a l’énergie et les idées pour perpétuer cette manifestation qui rappelle une histoire européenne.

 

Après Rouen, direction Paris. Le festival s’installe au centre culturel tchèque à Paris. Du 11 au 21 mai, il propose une sélection de courts et longs métrages, vue à Rouen. Il traverse l’Atlantique pour présenter une sixième édition au Pérou, du 20 au 30 mai. Al Este de Lima accueille environ 12 000 spectateurs. « Le festival a été une révélation là-bas. Nous proposons à ces personnes abreuvées de productions américaines un autre cinéma, de les sortir des clichés et du formalisme ». En août, ce sera Al Este del Plata en Argentine. Peut-être plus tard, à La Paz en Bolivie, puis à Bogota en Colombie.