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Le Festival À l’Est va de la Géorgie à l’Argentine

Il y a bien du nouveau venant de l’est, notamment du festival de cinéma qui se tient du 2 au 11 février à Rouen, Mont-Saint-Aignan, Le Havre et Caen. Cette 13e édition de A L’Est porte aussi un regard vers l’ouest avec une programmation de films argentins et péruviens.

Jusqu’en Géorgie. Le festival À L’Est ouvre mardi 6 février à l’Omnia à Rouen avec la projection d’un film géorgien. Scary Mother d’Ana Urushadze raconte le parcours d’une femme au foyer de 50 ans qui décide de mettre de côté la vie de famille pour se consacrer à sa passion, l’écriture. La Géorgie tient une place à part dans cette nouvelle édition du festival. Dans cette ancienne république soviétique, proche de l’Europe, le cinéma est en pleine expansion. Selon David Duponchel, directeur du festival, «  de nombreux crédits sont alloués au cinéma. Il y a encore peu de films qui sont tournés mais tous sont très bons. Ils sont intelligents, frais avec de l’humour noir ». Dans le Fokus sur la Géorgie, il y aura des histoires de famille, d’un président déchu, d’un peintre naïf, de retrouvailles.

En Argentine et au Pérou. À l’est et aussi à l’ouest… Le festival s’offre une avant-première vendredi 2 février au Kinépolis à Rouen avec une section À L’Est du monde. Depuis plusieurs années, il est implanté dans trois pays. Outre la France, il s’exporte en Argentine avec Al Este del Plata et au Pérou avec Al Este de Lima. « Il y a aujourd’hui une nécessité à imaginer un seul festival dans les trois pays afin qu’il puisse grandir. Cette section va même aussi voyager jusqu’à Prague. Nous avons également reçu des demandes de rencontre avec réalisateurs d’Europe centrale et orientale et d’Amérique du Sud. Celles-ci peuvent s’organiser entre ces deux régions du monde, la France », explique David Duponchel. Quels sont les points communs entre ces trois cinématographies ? « Ce sont des cinémas indépendants, novateurs, avec peu de dialogue mais des images bavardes. Quant aux sujets, ce sont des chroniques sociales. On parle beaucoup de personnes marginalisées ».

De la Pologne au Monténégro. 7 films figurent dans la compétition officielle. « Ce sont des films très différents écrits par des réalisateurs qui viennent le plus souvent du documentaire. Ce sont des premières ou des secondes fictions », observe David Duponchel. Les longs métrages viennent de Bulgarie, du Monténégro, de Pologne, de la République tchèque, de Roumanie, d’Albanie et de Slovaquie. Dans cette sélection, il est question d’une jeune fille pianiste prête à passer une audition à l’étranger, d’un couple qui part à la recherche de sa fille, de deux artistes perdus entre l’amour et leur art, d’un garçon déguisé en chevalier parti à l’aventure, d’un voyage d’un père et de son fils un soir de Noël, d’une infirmière à la rue avec son bébé, d’une adolescence difficile d’une lycéenne.

  • Du 2 au 11 février à Rouen, Mont-Saint-Aignan, Le Havre et Caen.
  • Programmation complète sur www.alestff.com