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Gene Clarksville en release party au Kalif

Ils sont trois, Gene Clarksville et le duo Play, pour cette release party qui se déroule samedi 18 janvier au Kailf à Rouen. Une soirée pour découvrir leur deuxième EP, Fast Forward, aux couleurs d’une pop anglo-saxonne.

Jusqu’à Play, un EP sorti en novembre 2018, Gene Clarksville est quelque peu resté dans l’ombre. Mais jamais loin de son piano. Le musicien rouennais a composé pour l’image, le spectacle vivant… « Cela a été une autre approche de la musique, une sacrée gymnastique. Répondre à ces commandes m’a obligé à me remettre en question. En fait, j’ai appris à travailler avec des contraintes. Allez dire cela à un rockeur… ».

La contrainte s’est révélée plutôt inspirante pour cet ex-Roadrunners. Tant et si bien qu’il s’en imposé une pour son nouveau projet musical. Gene Clarksville joue désormais en trio, avec le duo composé de Loïc Kohler et Éric Laboulle. Donc trois, pas plus, pour les albums et aussi sur scène. Une formule qui lui convient puisque Play a une suite, Fast Forward, à découvrir samedi 18 janvier au Kalif à Rouen lors d’une release party.

Avec ses sept titres, ce nouvel EP enfile de jolies perles d’une pop classieuse qui peut prendre les couleurs du jazz, du boléro, des comédies musicales… Pas de doute, il y a à nouveau l’influence de Paul McCartney dans la musique de Gene Clarksville. Et le musicien ne s’en cache pas. « Je l’ai toujours aimé. J’ai été bercé par les Wings. Sa musique et son discours m’ont toujours touché. Il est un éternel optimiste et est devenu une sorte de psychologue musical. Quand j’ai un coup de mou, je sors un disque de McCartney ».

De l’optimisme, il y en a dans Fast Forward. « C’est ce qui a inspiré l’album ». De la mélancolie aussi, « mais ce n’est de la vraie mélancolie. Il y a surtout le plaisir de voir de chouettes choses autour de soi. J’ai été deux fois très sombre dans ma vie et j’ai réussi à me sortir de là. Je pense qu’il y a toujours de quoi trouver des sources de joie quand ça ne va pas ».

Dans Fast Forward, Gene Clarksville donne une place importante au piano qui « a beaucoup influencé la composition et les arrangements. J’avais le désir de rejouer beaucoup de piano. Il m’a manqué parce que j’ai davantage pris la guitare ces dernières années. Nous avons tous une langue maternelle. La mienne, c’est le piano. J’ai appris la musique avec le piano ; la guitare est arrivée plus tard, vers 14 ans. C’est un instrument que je trouve complet, qui permet des tas de choses au niveau de l’harmonie et de l’accompagnement. On peut aller des basses monstrueuses aux aigus délicieux. Avec le piano, la palette sonore est très vaste ».

La release party est l’occasion de se promener sur une bande son, faussement légère, en compagnie de zombies, dans les comédies musicales des années 1950 ou encore sur la plage de Trouville.

Infos pratiques

  • Samedi 18 janvier à 20 heures au Kalif à Rouen. 
  • Première partie : Jorge P.
  • Tarifs : de 12 à 6 €. Réservation sur www.lekalif.com