Les Nuits de l’Alligator 2020 : acte 1. Ce sera samedi 8 février au 106 à Rouen qui accueille trois formations King Khan’s Louder than death, Daddy Long Legs et Gliz, une formation insolite pour un rock brut romantique.
Gliz, c’est un groupe de rock formé en 2013 en Franche-Comté par trois musiciens aux expériences multiples. Leur envie première : « inventer un son. Nous avions fait le tour de la planète rock. Nous avons fait partie d’un groupe de reprises. Nous ne voulions pas être dans la veine de tel ou tel groupe. Dans ce cas, on préfère toujours l’original », rappelle Florent Tissot. Pour trouver ce son, Gliz a inventé une autre formule : batterie, tuba et banjo.
Tout a commencé par hasard lorsque Florent Tissot a cassé quelques cordes à sa guitare. « Il ne m’en restait plus que quatre. J’ai réussi à écrire de nouveaux morceaux. Puis, j’ai trouvé un banjo que j’ai électrifié ». La suite : le guitariste fait appel à son ami d’enfance, Julien Michel, batteur. « À deux, c’est trop petit. Le minium vital pour un groupe, c’est avec une basse. Mais avoir un bassiste avec nous, je trouvais cela un trop conventionnel. J’ai pensé à une fanfare balkanique et au tuba ».
Gliz est ainsi né avec ce trio insolite, Florent Tissot, au banjo, Julien Michel, à la batterie, et Thomas Sabarly au tuba. « C’est génial. Cela donne plein de possibilités. Le tubiste gère tout ce qui est grave. Le batteur, c’est un monde à part. Moi, je suis au milieu avec mon banjo et le chant pour l’harmonie. Tout cela crée des contrastes. Au départ, rien n’était gagné. En acoustique, tout fonctionnait bien. Mais, nous ne voulions pas être une fanfare de la Nouvelle-Orleans. Mais faire du rock. Pendant quatre mois, nous avons cherché. Il nous a tout de même fallu deux ou trois flops scéniques pour trouver notre univers sonore ».
Avant le premier album, Cydalima, nom d’un papillon vorace, sorti en juin 2019, il y a eu deux EP. « C’était important pour construire un discours cohérent. Au début, ça partait dans tous les sens. On était dans le rock, le blues, la musique psychédélique et progressive. Nous sommes allés tout simplement puiser dans l’énergie du groupe » pour composer un rock qui peut être solaire ou tourmenté, parfois mélancolique ou contemplatif. Gliz est à découvrir lors des Nuits de l’Alligator.
Infos pratiques
- Samedi 8 février à 20 heures au 106 à Rouen.
- Tarifs : de 16,50 à 4 €. Pour les étudiants : carte Culture.
- Réservation au 02 32 10 88 60 ou sur www.le106.com
- Les Nuits de l’alligator avec aussi King Khan’s Louder than death et Daddy Long Legs
