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Grandir avec son imaginaire

photo : Fabien Debrabandère

Marie Levavasseur de la compagnie Tourneboulé évoque le passage de l’enfance au monde adulte dans ce conte, Les Enfants, c’est moi, joué mardi 11 janvier à la scène nationale de Dieppe.

Vénus est une femme qui n’a pas tout à fait quitté l’univers de l’enfance. Elle n’est pas encore une adulte non plus. Elle s’interroge pourtant sur cette frontière parce qu’elle va devenir maman pour la première fois. « Elle est pleine de rêves et de fantasmes », ajoute Marie Levavasseur, autrice et metteuse en scène de la compagnie Tourneboulé. Vénus est restée dans son monde imaginaire et fantastique. Alors reviennent sa grand-mère, les rois mages, la déesse de toutes les mères, diverses créatures, le loup dont elle a peur… « Tous ces personnages vont l’aider dans sa quête ».

Autour de cette jeune maman habillée d’une robe et d’un long manteau de poils, apparaissent de nombreux objets, des marionnettes. C’est Amélie Roman qui les manipule. « J’ai écrit en pensant à elle et avec elle. J’aime sa façon d’aborder le clown. Elle porte cette ambiguïté entre l’enfance et l’adulte. Elle a cette fraicheur, cette part à la fois joyeuse et sombre ».

Cette histoire, Les Enfants, c’est moi, est racontée dans un univers baroque avec le musicien, Tim Fromont Placenti, mardi 11 janvier à la scène nationale de Dieppe. Elle est un conte initiatique plein d’humour qui renvoie à des récits bien connus racontant l’abandon.

Infos pratiques

  • Mardi 11 janvier à 20 heures à la scène nationale de Dieppe
  • Durée : 1h05
  • Spectacle à partir de 8 ans
  • Tarifs : de 23 à 10 €
  • Réservation au 02 35 82 04 43 ou sur www.dsn.asso.fr
  • photo : Fabien Debrabandère