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Gringo Star : « Nous préférons le rock des années 1950 et 1960 »

L’histoire de Gringo Star est pleine de rebondissements. En un peu plus de dix ans d’expérience, le groupe américain, installé à Atlanta, en Géorgie, a changé plusieurs fois de membres. Les frères Fugiuele, les deux piliers de la formation, sont toujours là pour enchainer les albums. Pas moins de cinq. Et un sixième est à l’étape du mixage. Nicholas et Peter Fugiuele sont réputés pour être « des explorateurs ». Eux vont plutôt visiter les époques et les styles. Leur but : trouver les bonnes doses de pop psychédélique, de rock, de RNB, de soul dans des titres mélancoliques, tourmentés, ensoleillés, exotiques, apaisants… Gringo Star est en concert samedi 9 février au Kalif à Rouen. Entretien avec Nicholas et Peter Fugiuele.

Votre premier album a un peu plus de 10 ans. Comment a évolué votre approche de la musique pendant ces années ?

Nous avons travaillé de plus en plus ensemble sur l’enregistrement et la production de notre musique. Contrairement à nos premiers albums pour lesquels nous voulions aller en studio et nous laisser emmener par des producteurs. Cependant, le processus d’écriture est resté le même. Nous essayons toujours de trouver de nouvelles idées et faisons de notre mieux pour ne jamais écrire deux fois la même chanson.

Est-ce que vos influences ont aussi changé ?

Nous avons toujours aimé des groupes qui font entendre un large éventail de sons et d’influences. Ce que nous aimons par dessus tout, ce sont les bonnes chansons, quelle que soit la décennie de leur sortie. Nous préférons néanmoins le rock des années 1950 et 1960.

Votre dernier album a pour titre Back to the city. Comment l’ambiance d’une ville influence votre musique ?

Atlanta possède une grande scène musicale. Il y a beaucoup de groupes punk et rock’n roll. C’est une ville où il est possible de faire de la musique. Mais, depuis quelques années, le monde de l’art subit des pressions dues à la gentrification et à la hausse du coût de la vie.

Est-ce que la ville est le meilleur endroit pour écrire de la musique ?

Nous écrivons principalement à Atlanta parce que nous vivons dans cette ville. Il nous arrive aussi d’écrire de temps en temps de composer des morceaux dans d’autres villes pendant les tournées. En fait, le lieu n’a pas d’importance pour nous. Nous avons juste besoin de nous mettre dans un bon état d’esprit.

Back to the city alterne davantage les moments joyeux et mélancoliques. Est-ce le reflet de votre humeur du moment ?

Oui, nous aimons avoir des hauts et des bas. Ce qui amène aussi de la dynamique dans nos albums. Nous n’avons jamais aimé les groupes qui ont un disque avec seulement la même tonalité. Quand vous êtes triste, vous avez des accords mineurs. Quand vous êtes joyeux, vous avez des accords majeurs. Ce serait vraiment trop ennuyeux pour nous.

Un sixième album est en préparation, Controlled Burn. Pouvez-vous expliquer ce titre ?

C’est le titre de notre prochain album live. Nous avons beaucoup aimé l’association de ces deux mots qui signifie en fait un chaos organisé. 

Est-ce facile de composer avec un frère ?

Nous écrivons de la musique ensemble depuis que nous sommes adolescents. Au fil des années, nous avons appris à bien nous connaître, à être compréhensifs. Donc nous dirions oui, c’est facile

Infos pratiques

  • Samedi 9 février à 20 heures au Kalif à Rouen.
  • Première partie : Rococo Room
  • Tarifs : de 12 à 6 €.
  • Réservation sur www.lekalif.com

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