Livre : les voyages de Stéphane L’Hôte

Dans Escales photographiques, Stéphane L’Hôte raconte ses voyages surtout en images. Il partage aussi ses rencontres et ses émotions. C’est une longue traversée de la Namibie au Vietnam en passant par la Côte d’Ivoire, le Maroc, l’Inde, le Maroc, la Jordanie…

 

photo stephane lhoteAvec Stéphane L’Hôte, on passe de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Du très petit lorsqu’il s’attarde sur des détails ou des insectes. Ses photographies deviennent alors de véritables tableaux, des compositions picturales. Cependant, du travail de Stéphane L’Hôte, on connaît surtout les images prises lors de ses périples.

 

Le journaliste est un grand voyageur. Il en compte plus de 200. « J’ai fait mon premier voyage à l’âge de 14 ans. C’était dans les Antilles. J’avais des copains antillais. Comme ils partaient pendant les vacances dans leur famille. Je suis tout seul avec eux. C’était en 1981 et il y a eu un cyclone. Ce fut une véritable aventure ».

 

Il en faut bien davantage à ce garçon infatigable pour freiner ses envies. Les voyages, il adore ça. « Je ne sais d’où vient ce goût. Mon grand-père a habité Brazzaville. Je me souviens de ses récits que j’écoutais lorsque j’étais enfant. Cela a dû avoir une influence ». Depuis l’âge de 20 ans, Stéphane L’Hôte parcourt le monde. Seul, avec sa famille ou avec un complice, le peintre Christophe Ronel, qui a réalisé quelques dessins et cartes pour son ouvrage, Escales photographiques.

 

BAT-Couverture-1Aux voyages est associée la photographie, un véritable plaisir. Chaque jour, il capte une lumière, une ambiance, une tranche de vie. Ce livre qu’il vient de publier n’est pas seulement une série de clichés. Que ce soit au Kenya, au Burkina Faso, au Mali, en Inde, au Sénégal…, il raconte la vie, les rites, les coutumes, les rencontres, les rires et les détresses à travers un regard tendre. La dimension esthétique est sans cesse présente mais Stéphane L’Hôte cherche avant tout à être le témoin d’un ailleurs et d’un partage.