Rencontre au Havre : Marcus Malte à La Galerne

photo Raphaël Gaillarde

Marcus Malte est à La Galerne au Havre jeudi 6 octobre pour un pavé sobrement intitulé Le Garçon (Zulma). Une parabole.

 

photo Raphaël Gaillarde
photo Raphaël Gaillarde

Il fallait sans doute pour Marcus Malte se débarrasser de tout pour tout (re)construire. Le Garçon n’a pas de nom, ne parle pas, vient de nulle part. Il a juste sa mère sur ses épaules. C’est cette image qui ouvre ce grand roman, Le Garçon, qu’il vient présenter jeudi 6 octobre à La Galerne au Havre. « Même l’invisible et l’immatériel ont un nom, mais lui n’en a pas. Du moins n’est-il inscrit nulle part, sur aucun registre ni aucun acte officiel que ce soit. Pas davantage au fond de la mémoire d’un curé d’une quelconque paroisse. »

 

Et Marcus Malte se paie le luxe de nous dévoiler dès la première page la suite du roman. Pas grave. L’épopée ne fait que commencer. En 1908, le petit sauvage va découvrir ce monde qui ne sait pas encore qu’il va entrer en guerre. Le Garçon va connaître un parcours initiatique express. « Nombre de ravages et quelques ravissements… »

 

Marcus Malte, connu plutôt pour ses romans policiers – on lui doit notamment, Le Doigt d’Horace, La Part des chiens, Garden of love ou encore un Poulpe, le Vrai con maltais – change de registre pour un roman empli de rage et de fureur.

 

Hervé Debruyne

 

  • Jeudi 6 octobre à 18 heures à la Galerne au Havre. Entrée libre.