RMAN et le FAR évaluent les conséquences de la pandémie sur les musiques actuelles

Le réseau RMAN (Réseau des musiques actuelles en Normandie) et le FAR mènent conjointement une étude sur les conséquences de la pandémie sur la filière des musiques actuelles en Normandie. Un questionnaire est en ligne.

L’horizon est bouché dans le paysage des musiques actuelles. Pour y voir un peu plus clair, RMAN et le FAR ont lancé une étude sur les répercussions de la crise sanitaire. Dans ce domaine en particulier, tous les acteurs et toutes les actrices ne seront pas impactés de la même manière. « Pour les têtes d’affiche, il y aura des reports de tournée », affirme Marina Parks, coordinatrice du réseau. Ce ne sera pas une règle générale pour toutes les formations. « Ce sera plus compliqué pour les artistes émergents et plus underground. Il y aura moins de place pour eux ». Pour celles et ceux qui viennent de sortir un album, « il sera difficile d’aller solliciter à nouveau un lieu quand la promotion s’est arrêtée brusquement ».

L’impact est immédiat sur toute la filière, notamment pour « le booking, les tourneurs et les managers. Par exemple, pour les Tontons tourneurs, c’est une soixantaine de dates annulées. Toutes ces personnes se sont retrouvées sans activités. Comme ces structures ont des modèles économiques fragiles, elles vont connaître des problèmes de trésorerie. Chacune fait avec les dispositifs annoncés ».

Marina Parks

L’étude menée par RMAN et le FAR a pour objectif non seulement de prendre une photographie des musiques actuelles en Normandie, mais aussi d’identifier les besoins de chacune et de chacun. Dans ce contexte de crise, le réseau laisse le questionnaire accessible jusqu’au 24 avril, avec une mise à jour de la plateforme entre les 13 et 15 avril.

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