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« S’exprimer en français »

photo Diane Sagnier
photo Diane Sagnier

La musique de Granville est taillée pour les étés ensoleillés, pour les vacances, pour tous ces moments propices à l’insouciance. Avec ce quatuor formé à Caen en février 2011 par Mélissa Dubourg, Safian El Gharrafi, Arthur Allizard, Nathan Bellanger, on se retrouve dans une bulle douillette, dans un univers cinématographique à l’esthétique des années soixante. Dans Les Voiles, un premier album sorti en février dernier, l’écriture est féminine, les couleurs, romantiques. Ça sent le bonbon acidulé et la barbe à papa. Granville est en concert ce samedi 6 juillet au festival Murmure du son à Eu.

 

 

 

Depuis la formation du groupe, tout est allé très vite…

Oui, Granville existe depuis février 2011. Nous avons repéré Mélissa et tout s’est construit autour d’elle. Nous avons commencé à travailler chez nous, puis nous sommes entrés en studio. Après nous avons enregistré les titres et entamé la tournée. Notre projet s’est par ailleurs construit autour d’une envie de chanter en français. Jusqu’à présent, nous avions chacun des projets différents mais en anglais.

 

Pourquoi le français alors que beaucoup de groupes français chantent en anglais ?

C’est notre langue natale. Sofian qui écrit une partie des textes avait envie de s’exprimer en français tout simplement. Nous souhaitions des titres d’inspirations gainsbouriennes et voulions aussi revenir à une certaine pop en français rappelant celle de Françoise Hardy et France Gall. Cependant une pop moderne avec une teinte américaine. Notre musique crée un pont entre deux époques et deux continents.

 

Mesurez-vous aujourd’hui tout le chemin parcouru en si peu de temps ?

Nous avons vécu pas mal de choses en un an, notamment. Le travail en studio a été une grosse expérience. Nous avons recherché le chemin que lequel nous voulions aller sur le disque. En toute logique, nous avons travaillé pour la scène. Pour cette tournée, nous avons intégré un autre guitariste.

 

Pourquoi un guitariste supplémentaire ?

Sur le disque, il y a beaucoup d’arrangements. Comme nous voulions que le live soit à l’image de l’album, il était nécessaire de créer un dialogue entre deux guitares afin de mettre en avant les parties instrumentales.

 

Vous découvrez l’ambiance de la tournée. Comment se déroule-t-elle ?

C’est super. On fait pas mal de route. Nous allons à Clermont-Ferrand, nous revenons de Montréal où tout s’est bien passé. Nous avons fait de belles rencontres et vécu des moments inoubliables. Nous sommes revenus avec un catalogue de souvenirs.

 

Avez-vous le temps de composer ?

Oui, nous commençons à composer à nouveau, ou en groupe, ou individuellement.

 

Gardez-vous ce format pop ?

Nous gardons notre secret là-dessus.

 

 

Le Murmure du son

  • A l’affiche : Etienne de Crécy, Lescop, Balthazar, Granville, Smokey Joe & The Kid, School is cool, Jesus Christ Fashion Barbe et For the Hackers.
  • Tarifs : 28 €, 23 €. Réservation réseau ticknet.fr
  • A partir de 18 heures, place Isabelle-d’Orléans à Eu