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Tahiti 80 à Rouen

Trois mois avant la sortie attendue du sixième album, Tahiti 80 qui se fait si rare dans sa région se produit ce 17 juillet lors des Terrasses du jeudi à Rouen. Quelques titres à découvrir et les autres à savourer à nouveau.

 

Le Kalif tahiti80 bisIl y a eu Bang, un maxi, sorti il y a un an. Pour faire patienter après The Past, The Present and The Possible. Tahiti 80 a annoncé la publication de son sixième album. Ce sera le 6 octobre prochain. En attendant, le groupe rouennais a dévoilé mi-juin un premier single, Crush. Il y en aura très certainement un deuxième à la rentrée.

 

Pour ce sixième album, Tahiti 80 a passé un an et demi dans le studio. « Cela peut paraître long mais, quand tu es dedans, tu ne t’en rends pas compte. Nous étions absorbés par notre travail », raconte Pedro Resende. Un an et demi et une vingtaine de chansons composées. « C’est très facile pour nous d’écrire. Nous ne sommes jamais en manque d’idées », remarque Médéric Gontier.

 

Au cours de ce travail, il a fallu faire des choix. D’autant que la volonté de départ était de sortir un album « plus resserré, plus concis », « plus rugueux, moins propre ». Un album qui gravite « autour d’une même idée générale ». Ce sera les affres de l’amour. Un thème mélancolique qui contraste avec cette pop plurielle, dansante et rafraichissante.

 

 

Le quintet a alors fait appel à Richard Swift, artiste américain qui vient de rejoindre les Black Keys. « On l’aime en tant que compositeur. On a ensuite vu qu’il avait produit, notamment Foxygen qui a fait de belles ventes. Nous ne sommes pas là seulement pour le succès. Cependant, nous voulons une musique, moderne, qui fasse avancer le truc,. Et si, en plus, cela peut faire plaisir à plein de gens… Nous aimons les Beatles parce qu’ils étaient novateurs. Ils étaient aussi n°1. Tout comme Daft Punk aujourd’hui. Ils sont hyper novateurs et n°1 », commente Médéric Gontier.

 

Après avoir produit les trois précédents albums, « c’était libérateur », selon Pedro Resende, de confier les clés de la maison. « Il fallait trancher. C’est compliqué quand on est cinq. Chacun a ses choix. Là, nous avons pu être en récré et nous concentrer sur autre chose. Xavier, sur les textes. Nous, sur la musique ».

 

Tahiti 80 jouera quelques titres de ce nouvel album. Histoire de donner l’eau à la bouche. Pour les Terrasses, « nous serons plutôt en mode festival » avec les incontournables du groupe. Pour le nouveau set, il faudra attendre la sortie de l’album et donc la nouvelle tournée.

 

  • Jeudi 17 juillet à 21h10 place Saint-Marc à Rouen.
  • Vendredi 5 décembre à 20 heures au 106 à Rouen avec La Maison Tellier.

 

Programme du jeudi 17 juillet

  • place de la Cathédrale à 18h30 et 20h15 : Eskelina Svanstein (chanson)
  • place du Général-de-Gaulle à 18h45 et 20h30 : Ky (jazz)
  • place de La Pucelle à 19 heures et 20h45 : La Gallera Social Club (world)
  • rue Eau-de-Robec à 19h15 et 21 heures : Yidaki Jug Band (blues rock)
  • place Saint-Marc à partir de 19 heures : Bengäl, We Are Match, Tahiti 80 et Fakear
  • Concerts gratuits

 

Au village

Ce jeudi 17 juillet, les Terrasses du jeudi s’offre un village. Outre les concerts, BUD et Guidoline animent le site à partir de 18h30. De Bruit et d’encre et Le Rêve de l’escalier ouvrent un stand. A côté des librairies, il y a l’école du Kalif, La Boussole et l’Agi-son.

 

  • Lire également l’interview de Fakear