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Théâtre au Rayon vert : une histoire d’héritage par le collectif In Vitro

photo Sabine Bouffelle

Catherine et Christian (Fin de partie), c’est le dernier volet de la saga familiale du collectif In Vitro présenté vendredi 8 janvier au Rayon vert à Saint-Valery-en-Caux.

 

photo Sabine Bouffelle
photo Sabine Bouffelle

L’histoire commence par un mariage et se termine par des enterrements… C’est le début et la fin de cette traversée en quatre parties dans les dernières décennies Des années 70 à nos jours imaginée par le collectif In Vitro. Les trois premiers volets, La Noce de Bertold Brecht, Derniers Remords avant l’oubli de Jean-Luc Lagarce, Nous sommes seuls maintenant (une écriture collective) ont connu un vrai succès. La compagnie de Julie Deliquet revient au Rayon vert à Saint-Valery-en-Caux vendredi 8 janvier pour jouer cet épilogue Catherine et Christian (Fin de partie).

 

Pour cette pièce, la metteure en scène Julie Deliquet a préféré une écriture de plateau. Être dans le présent, dans l’urgence était essentiel pour questionner la transmission des valeurs et surtout la génération héritière. Celle qui a la quarantaine aujourd’hui et qui est pleine de vitalité.

 

 

Catherine et Christian (Fin de partie) se déroule le jour de l’enterrement d’une génération. Il y a tout d’abord celui du père, Christian. Ces quatre fils sont là. L’ainé n’a souhaité revoir personne après son départ quinze années plutôt. Le deuxième est en plein divorce. Le troisième est marié, a des enfants et un travail. Quant au dernier, il semble toujours un peu perdu. Il y a aussi l’enterrement de Catherine, la mère, où se retrouvent ses trois filles. La première, divorcée, vit un nouvel amour et a décidé de profiter des moments présents. Sa première sœur se montre la plus stable alors que la seconde fuit toutes les conventions.

 

Le spectacle est un jeu de miroir. Tous se sont donnés rendez-vous non pas dans la maison familiale mais dans un restaurant, un lieu de passage et aussi de retrouvailles pour les familles. Ces familles qui peuvent être très unies, recomposées, déracinées… Pour tous, c’est le moment de parler, de partager les peines, d’évoquer les souvenirs heureux ou tristes, de régler quelques comptes entre fous rires et crises de nerf.