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Didier Wampas à Gravenchon

C’est le retour de Didier Wampas. Il est avec Bikini Machine pour jouer une musique radicale. Il n’y a jamais de concession avec cet artiste entier qui sera vendredi 21 juin à Notre-Dame-de-Gravenchon

 

DSCF0346Didier Wampas est plus punk que jamais. Avec Bikini Machine, il vient de sortir Comme dans un garage, un nouvel album enregistré en deux semaines au Toe Rag, studio de la banlieue est de Londres. Un album très brut où Didier Wampas, fraîchement retraité, livre sa vision d’une société marquée par l’esprit disco, partage des souvenirs drôles et a écrit plusieurs chansons d’amour. Du rock pur qu’il jouera vendredi 21 juin à Notre-Dame-de-Gravenchon.

Préférez-vous aller sur France Culture ou sur Skyrock ?

Je ne sais pas. J’aime bien aller discuter avec des gens de tous horizons. Cette chanson, Viré de Skyrock, est une expérience vécue. Au début, ça m’a gavé. Après, j’en ai ri. Et cela a fait une chanson.

Est-ce que cela vous a blessé ?

Non, c’est une expérience plutôt rigolote.

Pourquoi « le disco, ça pue » ?

C’est une chanson davantage sur notre époque, sur ces chanteurs qui font de la musique seulement pour gagner de l’argent. En plus, ils la font mal. Quand on fait une chose, il faut avoir un amour pour cette chose et il faut la faire bien, par respect pour les gens qui écoutent. Tous ces chanteurs font de la musique de pub.

Dans ce titre, vous évoquez aussi ceux qui font de la techno et de la dance.

Eux aussi font de la chanson pour uniquement passer à la radio. Et la techno, ça abrutit les gens. Il faut composer de la musique pour faire penser et réféléchir.

Qu’écoutez-vous ?

Un peu de tout : du rock, du jazz, du classique. Je vais piocher sur Internet. C’est là que je vais m’informer.

Pas de télé ?

Non, je ne regarde pas la télé. Il n’y a plus Guy Lux. Avant, on n’avait que ça. J’aimais bien cependant l’émission des Carpentier. Je regardais Mike Brant, Joe Dassin, Il était une fois… J’avais 10 ans. J’étais content quand j’écoutais le hit-parade. J’ai un peu de nostalgie pour cette période-là. J’aime toujours Mike Brant. C’est super rock. Claude François, c’est super rock aussi. Sur scène, on a essayé de reprendre un titre mais il était tellement rapide que l’on a dû ralentir le tempo. On n’y arrivait pas.

Et Olivier Messiaen, à qui vous consacrez un titre de l’album ?

Lui, c’est tout le contraire. Il arme le monde.

Pourquoi en voulez-vous aux frères Bogdanoff ?

Cette chanson raconte aussi une histoire presque vraie. Quand je les ai rencontrés il y a trois ou quatre ans, ils ont dragué ma copine. Cela me faisait marrer.

Dans ce nouvel album, il y a beaucoup de chansons d’amour. Pourquoi ?

J’en écrit plein. Les chansons d’amour, c’est ce qui me vient naturellement. Je  pourrais que cela. Bon, parfois, il faut écrire autre chose, notamment des chansons plus engagées parce qu’il y a de quoi être révolté.

 

  • A partir de 19 heures sur l’Esplanade, parc de la vallée du Télhuet à Notre-Dame-de-Gravenchon
  • Concert gratuit
  • Première partie : Aria, Guna