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Deleyaman et Fanny Ardant au Trianon transatlantique

photo : Renaud de Foville

Un an après la création à la Maison de la Poésie à Paris, en plein confinement culturel, Deleyaman et la comédienne Fanny Ardant se retrouvent autour de Dagerman et de son Notre Besoin de consolation est impossible à rassasier lors de ce concert-lecture vendredi 14 janvier au Trianon transatlantique à Sotteville-lès-Rouen.

Il y a les mots, puissants, de Stig Dagerman écrits dans Notre Besoin de consolation est impossible à rassasier et lus par la comédienne Fanny Ardant. Aret Madilian leur a créé un magnifique écrin, une musique poétique, aérienne et envoûtante. Le compositeur et multi instrumentiste ne cache pas sa sensibilité aux mots. « Un texte, c’est déjà de la musique. Même dans leur sens. Je fais alors attention à ce qu’ils sonnent, s’envolent, transcendent ».

Il y parvient à nouveau avec ce texte philosophique qui questionne le sens de la vie. « Dagerman nous rappelle que nous devons être conscients de notre fragilité, du caractère éphémère de nos existences. C’est cela qui nous permet de rester humain ». Aret Madilian et sa formation, Deleyaman, accompagne Fanny Ardant lors de ce concert-lecture qui se tient après deux reports vendredi 14 janvier au Trianon transatlantique à Sotteville-lès-Rouen.

Vibrant

Pour composer cette partition, le musicien a abordé le texte de Dagerman comme il entre « dans une maison. Je n’ai pas une approche unidimensionnelle de la musique mais tridimensionnelle. Elle doit m’entourer sinon je suis frustré. Je suis entré dans ce lieu que cet homme a créé pour moi et j’ai trouvé des mots. Je me suis appuyé sur eux, sur leur sens, sur ce qu’ils racontent pour déterminer l’ambiance générale. Après il faut se laisser aller, ne pas trop intellectualiser les choses pour rester extrêmement sincère dans la façon dont le texte me touche ».

Créé en janvier 2021 à la Maison de la Poésie à Paris, ce concert-lecture est un moment vibrant où les mots et la musique résonnent dans un dialogue sensible, offrent une parenthèse propice à la contemplation.

Infos pratiques

  • Vendredi 14 janvier à 20h30 au Trianon transatlantique à Sotteville-lès-Rouen
  • Tarifs : de 25 à 15 €. Pour les étudiants : carte Culture
  • Réservation au 02 35 73 95 15 ou sur www.trianontransatlantique.com
  • photo : Renaud de Foville