Gilles Dequidt crée des paysages sonores. Dans le cadre de la Saison de La Lituanie en France, l’artiste rouennais ouvre une fenêtre sur un espace traversé par l’eau et le vent. Ce sera une des parties d’une œuvre composée avec six autres musiciens et interprétée samedi 28 septembre au Monde flottant à Bonsecours.
Gilles Dequidt sera présent avec son orgue de barbarie électronique. Un instrument qu’il a confectionné pour « projeter les programmes sonores ». Il actionne juste une manivelle, reliée à un ordinateur, pour « déclencher des sons » et dessiner des paysages sonores. L’artiste rouennais, membre de Module étrange, se définit avant tout comme « un plasticien du son » qui imagine « des expériences esthétiques à vivre dans le présent ». Ses moyens : les outils numériques qu’il développe.
« À la sortie de l’école des Beaux-arts à Rouen, je me suis interrogé sur ma production. Toute la création contemporaine passait par l’ordinateur. Je me suis ainsi questionné non seulement sur ma pratique mais aussi sur les techniques ». Quant au son, il permet à Gilles Dequidt d’avoir « un rapport abstrait différent à la peinture et à la sculpture et un autre rapport au temps, au mouvement ».
Samedi 28 septembre, au Monde flottant à Bonsecours, Gilles Dequidt créera un paysage sonore dans cette grande fresque imaginée avec six autres musiciens, rouennais et lituaniens, à l’issue d’une résidence de cinq jours au Labo Victor-Hugo à Rouen. « Ce sera un paysage en mouvement. J’ai effectué de nouvelles prises de son d’une rivière où l’eau fait chanter les pierres ». Cette pièce est en lien avec les installations proposées dans le cadre de Plouff !. Le chant de l’eau et le souffle du vent vont se mêler dans cette composition qui ne manquera pas de magie et de poésie.
Infos pratiques
- Samedi 28 septembre à 20 heures au Monde flottant à Bonsecours
- Durée : 2 heures
- Tarif : 1 €