Une « Aurore boréale », c’est Magnetik

photo : AV Extended

Voilà le programme de la 4e édition de Magnetik, le festival qui se tient du 23 au 25 mai à Bernay : des concerts avec Miel de montagne, YMNK, Jyeuhair, R’May, Dominique Février et des arts numériques avec deux installations de Jérémie Bellot qui offre un instant de rêve et de contemplation.

Jérémie Bellot n’a jamais vu d’aurores boréales en vrai. « J’aime bien l’idée que cela reste un mythe. Ce n’est pas un objectif de vie ». Alors il les imagine. « J’avais en tête quelque chose de vaporeux, des ondulations, des variations chromatiques ». Avec un laser qui projette de la lumière et des nuages de fumée, il a conçu Aurore boréale, une installation numérique présentée jusqu’au 25 mai place Gustave-Huon à Bernay lors du festival Magnetik.

Cette Aurore boréale, il l’a voulue dans une gamme de couleurs allant du vert, au bleu jusqu’au violet en passant par diverses nuances. Les volutes viennent ensuite créer une matière organique en mouvement. « Dans ce projet, nous devons prendre en compte le degré d’hydrométrie et la vitesse du vent qui nous apportent parfois de très bonnes surprises », explique l’artiste et architecte, fondateur de AV Extended.

« Comme un bijou »

Les aurores boréales, les étoiles, les astres sont des sources permanentes d’inspiration pour Jérémie Bellot. « Ils sont souvent présents dans mes rêves. J’aime cette idée d’observer et d’imaginer ce qui se passe ailleurs. J’aime aussi cette idée de rotation. Je suis fasciné par les cartes célestes qui servaient autrefois à s’orienter. Certes je suis dans l’action mais j’aime contempler. C’est ce que je cherche à faire dans mes œuvres ».

À Magnetik , dans l’abbatiale Notre-Dame, se trouve également La Lune dichroïque. « Cet astre est un réflecteur de lumières. Il a été travaillé comme un cristal, comme un bijou. Nous sommes là dans un jeu de lumières et de couleurs ». Il est donc possible d’être dans la lune : Les cinq fenêtres ouvertes permettent de découvrir l’intérieur et d’être comme dans un kaléidoscope. Avec ses reflets, La Lune dichroïque révèle les lignes et les courbes de l’architecture de l’abbatiale.

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