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Festival de musique à Etretat : 10 ans avec Offenbach

Offenbach aimait Etretat. Sa musique se fera à nouveau entendre du 30 juillet au 9 août non seulement à Etretat mais aussi à Fécamp. Yves Coudray, directeur artistique du festival Offenbach, a choisi les tubes et les airs les moins connus pour cette dixième édition.

 

YC_DRAGO2Yves Coudray se ne lasse pas d’Offenbach. « C’est un compositeur avec 1 000 visages qui offre de nombreuses possibilités musicalement. Tout est à chaque fois différent avec lui parce que l’on visite un tas d’univers et de sentiments ». Chanteur, comédien et metteur en scène, Yves Coudray est le directeur artistique du festival Offenbach qui se tiendra à Fécamp et Etretat du 30 juillet au 9 août. « Le festival existe depuis 10 ans et il existera, je pense, encore longtemps. Il y a encore beaucoup de facettes d’Offenbach à présenter et je réserve de nombreuses surprises pour les années à venir ».

 

Pour cette dixième édition, Yves Coudray a souhaité présenter un répertoire très vaste d’Offenbach (1819-1880) à travers des concerts, des récitals, des conférences. Le premier rendez-vous musical mêle les standards du compositeur qui a séjourné à Etretat et les pièces les plus rares comme Le Pont des Soupirs, La Jolie Parfumeuse

 

Lors de cet anniversaire, Yves Coudray reprend Les jeux de l’amour et d’Offenbach, une pièce qu’il a écrite pour la première édition du festival. « Une femme et un homme se retrouvent ans un salon vingt ans après leur séparation et se souviennent de cette vie passée au gré des musiques d’Offenbach sur le mariage et l’amour ».

 

Un opéra

Pour le festival 2015, Yves Coudray propose un ouvrage non pas en un acte mais en trois actes. « J’ai voulu marquer le coup ». Il a choisi l’une des pièces musicales les plus connues d’Offenbach, La Belle Hélène. Pâris, un jeune berger, a reçu comme cadeau de la part de Vénus la plus belle femme du monde. Cette femme, c’est Hélène, l’épouse du roi de Sparte. Or, Ménélas ne souhaite pas se soumettre à la volonté de la déesse. Il chasse Pâris lorsqu’il vient chercher Hélène. Vénus est contrariée et plonge la Grèce dans des tourments sentimentaux terribles. Pâris devra alors faire preuve de ruse pour séduire et emmener le Belle Hélène.

 

Est-ce vraiment une histoire d’amour ? « Ce n’est pas certain. Pâris vient juste chercher sa récompense. Dans ce spectacle, je me suis concentré sur les personnages, sur leurs réactions, sur les situations. Hélène s’intéresse peu à son mari et attend cette fatalité qui pèse sur elle. Elle veut échapper à sa destinée. Elle n’a pas envie d’obéir à Vénus. Or, lorsqu’elle se rend compte que ce n’est pas possible, elle ne résiste plus. Quant à Pâris, il veut Hélène. Ils sont tous les deux dans une situation d’urgence ».

 

Néanmoins, La Belle Hélène reste un opéra-bouffe avec « beaucoup de gaité. C’est une œuvre très festive avec une musique formidable. Il n’y a que des tubes tout au long de cette pièce. Par ailleurs, le dernier acte se déroule au bord de l’eau. Il y a ainsi un beau lien avec la plage de cette belle station balnéaire qu’est Etretat ».

 

  • Réservation au 02 35 27 05 21 ou au 02 35 28 51 01.
  • Le programme du festival : ici