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Concert à Rouen et au Havre : The Draytones, so british

The DraytonesIls ont la classe. The Draytones viennent de Londres, ont un look des sixties, jouent une pop élégante, sucrée et dansante. La vie du groupe qui va fêter l’an prochain ses 10 ans a commencé comme un éclair avant de connaître quelques mésaventures. De la formation d’origine, il reste Gabriel Boccazi (guitare et chant). The Draytones vient de sortir un nouvel EP, See What You Hear, six titres réjouissants. Ils sont vendredi 6 novembre au Hipster Café à Rouen avec Europe and Co et le festival This is England et samedi 7 novembre au Mc Daid’s au Havre.

 

Le groupe va avoir 10 ans. Est-ce un anniversaire important pour vous ?

Bien sûr, c’est un anniversaire important. C’est amusant de se rendre compte tout ce que nous avons pu donner à ce groupe et tout ce qu’il nous a apporté. Cela marque une étape. Dans la vie d’un groupe, il y a toujours des cycles, des renouvellements, des évolutions.

 

Comment pourriez-vous résumer ces dix années ?

Ces dix ans sont pour nous dix années d’expériences que nous avons vécues ensemble. Nous nous sommes aperçus d’une chose : plus tu écris, meilleures deviennent les compositions. Pendant ces dix années, nous pensons que nous avons amélioré notre propre style. Aujourd’hui, nous sommes très heureux de ce que nous produisons actuellement.

 

Il est difficile de ne pas faire un lien entre votre musique et celles des sixties. Pourquoi ce choix ?

Je ne sais pas l’expliquer. C’est comme ça.

 

Est-ce qu’il y a de la nostalgie ?

Non, il n’y a pas de nostalgie pour ces années-là. Mais nous avons beaucoup écouté cette musique quand nous étions en train de grandir en tant que musicien. Je suppose que nous avons intégré ce son inconsciemment dans notre travail.

 

Est-ce les années 1960 vous ont marqués non seulement pour la musique mais aussi pour la mode, le cinéma, l’état d’esprit ?

Oui pour tout ce que vous avez mentionné. Mais chaque décennie comporte des choses incroyables que nous admirons.

 

Pourquoi avez-vous préféré sortir un EP ?

Pour une raison financière. Nous n’avions pas les moyens d’enregistrer un album de la manière dont nous avons l’habitude de faire. Enregistrer un EP a permis d’avoir la qualité que nous voulions.

 

Est-ce une nouvelle invitation à la danse ?

Oui, toujours !

 

 

 

 

  • Vendredi 6 novembre à 21 heures au Hipster Café, place Martin-Luther King à Rouen. Tarifs : 8 €, 6 €, 5 € sur présentation d’un ticket This is England. Réservation à europeandco@gmail.com Première partie : Victoria.
  • Samedi 7 novembre à 20h30 au Mc Daid’s, rue Paul-Doumer au Havre. Tarif : 5 €. Première partie : Grapes.