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L’électro lumineuse de Calling Marian

photo : Jean Ranobrac

Avec Calling Marian, son projet solo de musique électronique instrumentale, Marianne Delorme crée des ambiances electro propices à la danse. Elle sera ce 21 juillet aux Terrasses du jeudi à Rouen.

Marianne Delorme a donné son premier mix lors d’une soirée à Lyon. C’était « pour dépanner une copine. Je me suis proposée pour la blague ». Une blague qui s’est transformée en un projet sérieux, Calling Marian. Avec cette électro lumineuse, dansante et percutante, elle s’est imposée comme une des figures émergentes de la scène électronique, gagnant le prix du jury des Inouïs du Printemps de Bourges.

Avant de devenir une artiste reconnue, Marianne Delorme, influencée, entre autres, par la pop, la folk, les musiques de films, a fait quelques détours musicaux. Elle a commencé par des études de musicologie à Montpellier pour apprendre le luth et le chant. C’est là qu’elle s’initie aux machines lors d’ateliers de musique électronique. Durant les soirées, elle découvre « l’efficacité des musiques électroniques », « l’énergie de la nuit. Je ressens des sentiments assez extraordinaires. Avec la musique, il est possible de choisir où emmener le public. Si cela lui convient, il danse ». Calling Marian multiplie les soirées dans les clubs lyonnais, fait les premières parties de Laurent Garnier et d’Arnaud Rebotini. « Ma carrière n’était pas encore lancée mais j’ai été encouragée à faire du live. Ce fut une étape importante ».

À l’instinct

Marianne Delorme qui joue ce 21 juillet aux Terrasses du jeudi à Rouen a une approche instinctive de la musique. « J’avance au fil des découvertes et de ce qui me plaît. J’ai certes des méthodes de travail, des choses préprogrammées. Il m’arrive aussi parfois de partir de rien et d’arriver à un point que je n’avais pas du tout soupçonné. De part leur fonctionnement, les machines laissent une place au hasard et à l’accident. Ce que ne peut offrir l’ordinateur. Dans mon travail, je recherche le côté harmonieux et très dance dans ma musique ».

Comme il a été « difficile de rentrer dans une case », Marianne Delorme, une artiste indépendante, a fondé son label, CVNT Records. « C’est un gage d’indépendance. J’ai du mal à répondre aux attentes des maisons de disques ». Accompagner d’autres artistes fait partie de ses projets. Pour l’instant, « ce n’est pas ma priorité ».

Les Terrasses du jeudi 21 juillet

  • À 18h15 et 20h15 : Latché Swing place des Emmurées
  • À 18h45 et 20h30 : Les Agamemnonz à l’espace du palais
  • À 19 heures : Dye Crap place Saint-Marc
  • À partir de 19 heures : Block party de Museau place Martin-Luther-King
  • À 19h15 : Dowdelin devant l’hôtel de ville
  • À 20h45 : Quintron & Miss Pussycat place Saint-Marc
  • À 21 heures : Calling Marian devant l’hôtel de ville

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