Chanter et danser dans une jungle fantasmée

Illustration : Hélène Balcer

Six musiciens, danseuses et danseur de la compagnie Ne Dites pas non vous avez souri évoluent sur les rythmes des répertoires des années 1920-1930 dans Echoes of the jungle, un spectacle musical et chorégraphié en hommage à Duke Ellington. C’est jeudi 16 mars au théâtre Charles-Dullin à Grand-Quevilly.

Simon Deslandes est un fan du répertoire des grands orchestres américains de swing des années 1920 et 1930. En particulier, celui du pianiste, Duke Ellington (1899-1974). « Celui-là sonne comme nul autre. Dans la musique, Duke Ellington a changé beaucoup de choses. En fait, il a inventé ses propres règles et c’était un peu foutraque. Il n’a pas hésité à sortir des codes de l’époque pour créer un nouveau langage. C’est comme s’il s’autorisait à faire des fautes en grammaire ».

Le trompettiste et fondateur de la compagnie Ne Dites pas non vous avez souri s’est emparé du jungle style de Duke Ellington pour « retrouver toute son essence » dans ce nouveau spectacle très jazz, Echoes of the jungle, donné jeudi 16 mars au théâtre Charles-Dullin à Grand-Quevilly. Là, pas d’orchestre mais un trio formé avec Samuel Frin au saxophone baryton et Nicolas Lelièvre à la batterie.

À cette musique, Simon Deslandes y ajoute la danse. Les deux arts sont tellement associés. Un autre trio, Joana Schweitzer, Raoul Riva et Anaïs Nguyen Thé, danse ce fameux lindy hop, si joyeux et quelque peu transgressif. Sur scène, les six interprètes échangent des pas et les instruments, chantent dans cette jungle fantasmée.

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