Si vous voulez en savoir plus sur Parthenope, sirène mythologique qui a donné son nom à la ville de Naples, Paolo Sorrentino revisite sa vie. C’est beau mais le spectateur reste sur sa faim. Le film sort en salle ce mercredi 12 mars.
Un film de Paolo Sorrentino, c’est un rendez-vous attendu d’ailleurs cela fait plus de vingt ans que le festival de Cannes invite le réalisateur napolitain à présenter ses œuvres : Les Conséquences de l’amour, Il Divo, La Grande Belleza, Youth… Cette année, c’était Parthenope, film magnifique — mais qu’on oublie trop vite —, également présenté au festival du Cinéma américain de Deauville, dans le cadre de son Heure de la Croisette.
Si vous connaissez mal Parthenope, une sirène mythologique qui aurait donné son nom à la ville de Naples, Paolo Sorrentino vous offre l’occasion de découvrir sa vie. Enfin, un vie revisitée comme un voyage, puisque sa Parthenope est née dans les années 1950. Il en fait le portrait d’une jeune femme libre, passionnée, insouciante…
Reste qu’en s’intéressant plus à ses amours futiles qu’à ses études sérieuses, le réalisateur a pris le risque d’ennuyer le spectateur qui peut toujours se contenter d’apprécier la beauté des images : Parthenope (magnifique Celeste Dalla Porta), sortant nonchalamment des eaux turquoises de la Méditerranée, Parthenope regardant l’horizon du balcon d’une villa grandiose, Parthenope sur la plage avec ses amis aux corps harmonieux, sans oublier Parthenope se baladant dans Naples, envoûtante et sombre.
Des années 1950 à aujourd’hui, la vie de Parthenope, tantôt heureuse, tantôt douloureuse, peut paraître longue malgré toutes les attentions apportées par un Paolo Sorrentino peut-être trop mélancolique.
- Parthenope de Paolo Sorrentino (Italie, 2h17) avec Celeste Dalla Porta, Stefania Sandrelli, Gary Oldman…