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D’Est en Ouest, rien qu’en images

Des films en compétition, pour la plupart inédits, des rencontres, des échanges, une section pour le jeune public : c’est le programme de la 14e édition du festival de cinéma À L’Est qui regarde aussi vers l’ouest et se tient du 26 février au 5 mars en Normandie.

D’un côté, l’Europe centrale et orientale. De l’autre, l’Amérique du Sud. Une nouvelle fois, le festival de cinéma À L’Est fait un grand écart pour emmener dans des contrées méconnues. Il y a aura donc une sélection de films en compétition tournés en Roumanie, République tchèque, Russie, Pologne, Slovénie, Hongrie et Albanie. Huit longs métrages évoquant les relations familiales, la religion, l’histoire, la politique, la corruption… 

« Les films de l’Europe de l’Est ont pour point commun cette fibre sociale. C’est très ancré. C’est même une tradition. Les réalisateurs placent leur histoire dans un contexte historique et social, ont des propos plus forts, plus radicaux. Les films sont des chroniques, presque documentaires ».

David Duponchel, directeur du festival À L’Est

Depuis l’édition précédente, le festival À L’Est propose une deuxième compétition. Celle de films argentins, colombien, péruvien. Des pays où le festival se tient également tout au long de l’année. Autre cinéma et autre ambiance avec plus « de douceur, de couleurs », « des paysages fantastiques » mais des histoires tragiques de familles en difficulté, de guerres de clans. 

Des rencontres et des labos

Le festival du cinéma À L’Est commence mardi 26 février avec la projection de Cellar, un film de Igor Voloshin sur un couple désuni à la recherche de sa fille de 16 ans, disparue juste après avoir fêté son anniversaire. Il se poursuit avec les deux compétitions, des rencontres avec des comédiens et des réalisateurs. 

Une nouveauté : David Duponchel fait une place à deux réalisateurs rouennais. Le comédien Thomas Germaine présentera Aland, un long métrage sur un fait divers dans lequel un père s’enfuit de la maison familiale après avoir assassiné son épouse et son enfant. Dans Mingus Erectus, Amaury Voslion raconte l’enregistrement d’un recueil de poèmes dédié à Charles Mingus et mis en musique par Étienne Gauthier. Sans oublier le cinéma expérimental autour du thème de la mémoire.

Infos pratiques

  • Du 26 février au 5 mars à Rouen, Dieppe, Le Havre, Caen et Fécamp
  • Ouverture mardi 26 février à 20h30 à l’Omnia à Rouen avec la projection de Cellar de Igor Voloshin
  • Clôture mardi 5 mars à 20h30 au Kinépolis à Rouen avec la projection de Seuls, Les Pirates de Gaël Lépingle
  • Programmation complète sur www.alestfestival.com