Théâtre

« L’Histoire du soldat » est à l’origine un conte traditionnel russe, réécrit par le suisse Charles Ferdinand Ramuz pour une partition d’Igor Stravinsky. Dans cette version, les spectateurs suivent les aventures d’un soldat suisse en permission, qui obtient du diable un livre magique devant assurer sa richesse en échange de son violon et de quelques leçons de musique. Mais la richesse ne fait pas nécessairement le bonheur, et le diable a plus d’un tour dans son sac… Cette coproduction de l’Orchestre régional de Normandie et de la compagnie le Théâtre de l’incrédule s’est lancé le défi de raconter l’histoire d’un point

Zazie, c’est une petite fille de province confiée à son Tonton Gabriel – pendant que sa mère fricote avec son nouveau Jules – et qui rêve du métro parisien. Une petite fille qui dit tout, même ce qui ne se dit pas. Surtout ce qui ne se dit pas. Avec un malin plaisir à déverser les gros mots par wagon. Zazie, c’est l’écriture libre et brillante de Raymond Queneau (né au Havre en 1903), un joyau aussi élégant qu’original de la littérature française. C’est aussi le bonheur d’un duo de créateurs réunis pour la deuxième fois, Zabou Breitman à la mise en scène

Mathieu Coblentz adapte le roman de Ray Bradbury écrit en 1953. « Fahrenheit 451 » raconte l’histoire d’un pompier nommé Montag, qui vit dans une société où la lecture est un acte interdit. Malgré lui, le soldat du feu doit brûler ces objets de la pensée et appliquer la censure, sous les ordres de son chef. Révolté et impuissant, Montag s’enfuit et refuse de participer au déclin de l’humanité. Sur sa route, il fait la rencontre d’autres résistants, décidés à apprendre les livres par cœur avant de les faire disparaître. Ils deviennent alors symboliquement les hommes-livres.  Sur scène, acteurs et musiciens évoquent

Quand elle était petite, elle n’était ni vraiment petit garçon, ni résolument petite fille. Elle était un cheval sauvage. À huit ans, elle s’est prise pour Esméralda dans Le Bossu de Notre-Dame et à neuf ans, elle est tombée amoureuse d’une enfant de chœur. Elle a appris en 5e qu’il ne faut jamais prononcer le mot « gouine » et au lycée que l’orgasme ne ressemble pas à ce qui est raconté dans Elle. Un jour, elle a lu Belle du seigneur et elle s’est dit que c’était ça l’amour. Agathe Charnet interroge l’histoire du corps d’une femme, née dans les années 1990.

La pièce débute comme une conférence avec des tableurs Excel et des diagrammes. L’objectif : décortiquer l’amour et les relations de couple en faisant appel à la sociologie à la philosophie. Mais rapidement, le terrain devient glissant et les grandes théories font place aux chansons et à la culture populaire. Avec humour et autodérision, Louise et Léa entraînent sur le chemin de l’intime, dans une fiction parfois absurde, parfois saisissante de réalisme. « Face A », comme la première face d’une cassette, est la célébration joyeuse des empêchements et des amours, vue du côté des femmes.   Lire l'article Durée

Jean Atwood est une jeune interne brillante. Elle doit effectuer son dernier semestre de médecine dans un service de gynécologie. Elle y rencontre un chef de service aux idées novatrices qui va bouleverser sa vision de la relation aux patientes. Dans son adaptation du roman de Martin Winckler, Violaine Brébion accorde une place toute particulière aux témoignages et rend vivant ce « Chœur de femmes ». Les récits intimes deviennent une parole collective qui entre en résonance avec les histoires d’aujourd’hui.   Durée : 1h35 Tarifs : de 10 à 5 € Réservation au 02 32 30 26 44 ou à mediatheque@conchesenouche.com

Paolo Borsellino, juge antimafia sicilien, s’adresse à son ami Giovanni Falcone, lui aussi juge antimafia, assassiné quelques mois plus tôt. Ce sont les derniers moments de Borsellino qui sera tué en 1992. Lettre fictive qui montre l’engagement de ces personnes qui ont donné leur vie pour protéger la Sicile de la corruption, de l’injustice et du crime. Dernière marche du juge et sa fuite avortée à travers les rues de Palerme, son ultime déchirement pour la Sicile, cette mère violente dont il ne sait plus au bout du compte qui des justiciers ou des malfrats sont les fils légitimes. Thomas

Sous un dôme aménagé comme un cocon, un magicien suspendu sur un nuage puise dans les racines du monde et, par ses mots, transforme l’espace pour donner à voir l’invisible. « Bulle », écrit à partir de mythes ancestraux, de contes inuits et de légendes du monde, est un pur moment de poésie.   Durée : 30 minutes Spectacle à partir de 7 ans Tarif : 5 € Réservation au 02 35 82 04 43 ou sur www.dsn.asso.fr Photo : Nicolas Poix

« J’habite un ciel sans nuages » de la compagnie Boréale place les spectateurs dans la tête d’une enfant, dont le système cérébral - en permanente évolution - se développe à une vitesse phénoménale. Un Big Bang visuel, où s’entremêlent les sonorités aux couleurs, les formes aux mots, les impressions précises et imprécises, généré par l'apprentissage de la vie. Ce ballet poétique met en lumière la richesse de notre monde intérieur et de nos cieux invisibles.  Dans ce spectacle, les images, l’atmosphère sonore et musicale seront fabriquées en direct et serviront de guide à la narration en proposant une écriture originale et

« J’habite un ciel sans nuages » de la compagnie Boréale place les spectateurs dans la tête d’une enfant, dont le système cérébral - en permanente évolution - se développe à une vitesse phénoménale. Un Big Bang visuel, où s’entremêlent les sonorités aux couleurs, les formes aux mots, les impressions précises et imprécises, généré par l'apprentissage de la vie. Ce ballet poétique met en lumière la richesse de notre monde intérieur et de nos cieux invisibles.  Dans ce spectacle, les images, l’atmosphère sonore et musicale seront fabriquées en direct et serviront de guide à la narration en proposant une écriture originale et

« Si un comte m’était conté » est un pied de nez sonore aux histoires de l’enfance. Au départ, Alice est recueillie par un vieux comte érudit. À l’écoute de Giuseppe Verdi autant que de Bonnie Tyler, l’une et l’autre s’éduqueront et grandiront ensemble à coup de dictées philosophiques, de consommation responsable, de leçons de ferronnerie et d’élagage. Les personnages des contes doivent chaque jour accomplir leur mission : la vieille sorcière cherche sans cesse une jeune fille à qui offrir une pomme, le grand méchant loup passe son temps à courir après les trois petits cochons et le prince charmant tente

Le temps passe trop vite, surtout aujourd’hui. Prendre le temps ? Impossible, quand on ne veut pas le perdre. Et puis, lorsqu’on en a, qu’est-ce qu’on peut bien en faire ? C’est la question que nous nous sommes tous posée pendant les confinements liés au Covid. La metteure en scène Julia Vidit et l’autrice Marilyn Mattei en ont tiré une comédie qui pose un regard rempli d’humour sur une période des plus mornes. Un matin, une heure disparaît. Deux parents, dans leur salon, remettent leur vie en question. Leur adolescent s’enferme dans sa chambre et annonce qu’il n’en sortira plus. Il a

« Anatopies » aborde l’anatomie du corps humain sous un aspect sensible et sublime la vision des organes, des cellules, des humeurs sous toutes leurs formes en mêlant diverses expressions artistiques que sont la peinture, le mapping vidéo, la musique pour en faire une cartographie colorée et musicale. Ce spectacle rend vibrante chaque partie du corps et propose de le voir sous d’autres angles, du scientifique au sensible.   Durée : 50 minutes Spectacle à partir de 8 ans Tarifs : de 16 à 3 € Réservation au 02 31 82 69 69 ou sur www.le-sablier.org Photo : DR

Les Incomestibles s’inspirent librement du "Roman de Monsieur de Molière" de Mikhail Boulgakov pour écrire « Molière : la vocation ». Le jeune Jean-Baptiste Poquelin semble avoir un destin tout tracé : il sera tapissier du roi comme son père et son grand-père avant lui. Pourtant le jeune homme brûle d’une passion dévorante : le théâtre. Il rêve de devenir un grand tragédien. Dans ce spectacle de tréteaux, la compagnie raconte le Molière de ses débuts difficiles jusqu’à ses premiers succès. Il s'agit ici de narrer sa vie et de montrer les coulisses d'une représentation en train de se faire, en jouant sur

« Sorcellerie » est une quadrilogie de livres dont le public est le héros, publiée dans les années 1980 et écrite par l’un des maîtres du genre, Steve Jackson.  Guillaume Alix l’adapte en une série de 4 spectacles interactifs dans un univers entre Harry Potter et le Seigneur des Anneaux. Les spectateurs, munis d’une télécommande, votent, contrôlent un inventaire projeté sur scène et font évoluer l’histoire au gré de leurs décisions. C’est le deuxième épisode, « La Cité des pièges ».   Durée : 1 heure Spectacle à partir de 6 ans Tarifs : 7 €, 5 € Réservation au 02 32 41 81

Après « 1336 (parole de Fralibs) », Philippe Durand revient avec une pièce dédiée à celles et ceux qui forment la Société Civile des Terres du Larzac. « Larzac ! » ne parle pas de la célèbre lutte des années 1970. C’est ce qui se passe aujourd’hui sur le plateau du Larzac qui est au cœur du spectacle : la vie de ses habitants et celle de l’outil de gestion collective des terres agricoles auquel ils participent. Trois générations vont témoigner de cette expérience unique, tel un trésor : le verbe est haut, coloré, l’esprit vif, joyeux, le sourire dans

Les Incomestibles s’inspirent librement du "Roman de Monsieur de Molière" de Mikhail Boulgakov pour écrire ce deuxième épisode « Molière : le combat ». "Tartuffe" est censuré. Molière et sa troupe répètent les "Précieuses contre-attaquent" en attendant la décision du roi. Car si Molière est à présent reconnu, les ennuis accompagnent la réussite. Chacune de ses pièces suscite la polémique et il doit se battre sur tous les fronts. Si les spectateurs croient assister à une répétition au temps de Molière, c'est finalement aussi à celle des comédiens d'aujourd'hui qu'ils ont le droit. Il y a des arrêts de jeu, des temps

En quelques scènes autour de la vie de Jésus, Dario Fo illustre un grand détournement et une sorte de miracle inversé : comment est-on passé des vertus du message d'amour de Jésus aux abus de pouvoir et à la défense des privilèges orchestrés par une partie de l’Église ? Portés par ce mystère, les comédiens de Still Kiddin’ ont mitonné une farce, « Mystère Bouffe », qui mélange de l’amertume et une certaine douceur…   Durée : 1 heure Tarifs : 5 €, 3 € Réservation à lemaildesk@gmail.com Photo : Still Kiddin’ Aller au spectacle en transport en commun avec le réseau

François et Valentin Morel, respectivement père et fils, ont écrit ensemble un livre, « Le dictionnaire amoureux de l’inutile », paru en octobre 2020. Ils y recensent ces petites choses qui ne servent à rien mais qui pourtant semblent indispensables, comme faire des ricochets ou des cocottes en papier, ou bien se rappeler les petits trains électriques. Même, ils osent y poser des questions fondamentales et existentielles telles que : L’homme est-il plus utile que la langouste ? Avides de nouveaux horizons, ils quittent à présent les librairies pour monter sur les planches et proposer une lecture à deux voix des meilleures pages de

C’est le troisième volet des Incomestibles sur Molière. Le dramaturge est au sommet de sa gloire. Son génie est reconnu de presque tous. Une seule personne remet encore en cause son talent : lui-même. Sa vie privée est marquée par les échecs, sa jeune femme ne l’aime pas comme il le souhaiterait, la maladie et la vieillesse le rattrapent et il devient peu à peu semblable aux personnages dont il s’est si souvent moqué : un homme vieillissant, jaloux, cocu et hypocondriaque. Persuadé de n’avoir rien accompli de sa vie et durant sa carrière, il meurt dans le désarroi et

Dans une chambre de Port-au-Prince, à la lumière d’une bougie, un couple vibre, s’aime, pleure, se souvient et se déchire au rythme d’une ville en proie à la violence. Zily veut quitter la ville, avec Ferah. Ce dernier, qui travaille à l’hôpital de la ville, ne se résout pas à quitter son île. Ont-ils d’autre choix que de se séparer ? La pièce en partie autobiographique de l’autrice haïtienne Gaëlle Bien-Aimé se déploie dans une dramaturgie intime et forte, dans l’espace clos d’une chambre où s’invitent, par nappes, les bruits d’une ville qui joue sa survie. Port-au-Prince et sa douce

Deux interprètes, accompagnés d’objets lumineux, emmènent les enfants dans un voyage exploratoire des sons et des mouvements de la parole.  Son déroulement s’appuie sur une succession d’activités, reconnaissables par leur musicalité quelle que soit la langue utilisée.  Jouant avec la capacité d’émerveillement des enfants, le spectacle, « Oh, c’est quoi ça ? » s’affranchit d’un impératif narratif linéaire et propose une forme de concert où les paroles sont autant de possibilités de composer des partitions.   Durée : 40 minutes Spectacle à partir de 2 ans Tarifs : 7 €, 5 € Réservation au 02 32 41 81 31 et sur http://eclat.ville-pont-audemer.fr

Deux interprètes, accompagnés d’objets lumineux, emmènent les enfants dans un voyage exploratoire des sons et des mouvements de la parole.  Son déroulement s’appuie sur une succession d’activités, reconnaissables par leur musicalité quelle que soit la langue utilisée.  Jouant avec la capacité d’émerveillement des enfants, le spectacle, « Oh, c’est quoi ça ? » s’affranchit d’un impératif narratif linéaire et propose une forme de concert où les paroles sont autant de possibilités de composer des partitions.   Durée : 40 minutes Spectacle à partir de 2 ans Tarifs : 7 €, 5 € Réservation au 02 32 41 81 31 et sur http://eclat.ville-pont-audemer.fr

« Sorcellerie » est une quadrilogie de livres dont le public est le héros, publiée dans les années 1980 et écrite par l’un des maîtres du genre, Steve Jackson.  Guillaume Alix l’adapte en une série de 4 spectacles interactifs dans un univers entre Harry Potter et le Seigneur des Anneaux. Les spectateurs, munis d’une télécommande, votent, contrôlent un inventaire projeté sur scène et font évoluer l’histoire au gré de leurs décisions. C’est le troisième épisode, « Les Sept Serpents ».   Durée : 1 heure Spectacle à partir de 6 ans Tarifs : 7 €, 5 € Réservation au 02 32 41 81 31

Alors que la Première Guerre mondiale déchire l’Europe et que la Révolution éclate en Russie, Igor Stravinsky, exilé en Suisse, compose « L’histoire du soldat », spectacle inspiré d’un conte traditionnel russe et réécrit par Charles Ferdinand Ramuz.  Cette production de l’Orchestre régional de Normandie et du Théâtre de l’Incrédule renoue avec l’esprit de tréteau initial : les instrumentistes sont au pied d’une petite scène où évoluent les personnages du diable et du soldat dans un univers qui s’inspire des toiles peintes du théâtre de marionnettes et de la magie de la machinerie à vue.  L'art vidéo donne aussi des clefs pour

C’est une conférence sur l’importance de la glace dans la compréhension du monde donnée par Frédéric Ferrer. Mille ans après leurs premières migrations, les Vikings continuent de semer la pagaille dans le monde. Leur « expérience » du changement climatique et leur héritage sont aujourd’hui l’objet d’interprétations qui divisent la communauté scientifique. Les satellites peuvent-ils aider à comprendre la bataille qui se joue ?    Durée : 1 heure Tarifs : de 10 à 5 € €. Pour les étudiants : carte Culture Réservation au 02 32 76 93 01 ou sur www.mdu.univ-rouen.fr Photo : Université de Grenoble Alpes Aller

C’est un bout d’enfant qui est resté coincé dans un adulte et qui s’est accroché à une douce rage de vivre. L’adulte oublie souvent l’enfant qu’il était, l’enfant qui est en lui. Que reste-t-il de cet enfant ? Du jeu ? Du simple ? Des monstres sous le lit ? De la nostalgie et des rêves ? L’émerveillement. Tout cela est enfoui dans une malle en bois, sous le sable d’une plage abandonnée d’une mer polluée. Cette mer accueille un voyage simple et direct dans l’imaginaire, dans les émotions et dansleos sens, les corps sont l’eau qui la compose. C’est

Malin, séduisant, dangereux, le diable est un personnage récurrent des contes traditionnels. Toujours prêt à prendre une forme nouvelle, il fait signer un contrat à ses naïves victimes afin de les entraîner dans sa chute - à moins qu'elles ne se révèlent plus malignes que lui. Dans ce spectacle présenté au casque en son 3D, le diable en personne se glissera subrepticement jusque dans les oreilles pour faire découvrir, en mots et en musique, un florilège de ses ruses à travers le folklore du monde entier. « Les Petits contes du diable » s'emparent de ces histoires anciennes pour proposer un voyage

Malin, séduisant, dangereux, le diable est un personnage récurrent des contes traditionnels. Toujours prêt à prendre une forme nouvelle, il fait signer un contrat à ses naïves victimes afin de les entraîner dans sa chute - à moins qu'elles ne se révèlent plus malignes que lui. Dans ce spectacle présenté au casque en son 3D, le diable en personne se glissera subrepticement jusque dans les oreilles pour faire découvrir, en mots et en musique, un florilège de ses ruses à travers le folklore du monde entier. « Les Petits contes du diable » s'emparent de ces histoires anciennes pour proposer un voyage

D’un côté les Grecs, de l’autre les Troyens. Et entre les deux, une guerre qui dure depuis neuf ans. Parce qu’Agamemnon l’a humilié devant tous ses compagnons, Achille s’est retiré du combat. Les Grecs vacillent, privés de leur meilleur guerrier, tandis que les Troyens gagnent du terrain… Dans un élan commun, cinq acteurs et actrices mêlent leurs voix et jouent de tous les registres du théâtre pour raconter les histoires d’Achille, Hélène, Andromaque, Hector et Agamemnon. Ils s’emparent avec une énergie inouïe de tous les personnages, dynamitent les clichés opposant hommes et femmes, lâches et braves, et nous embarquent dans un spectacle

Ils sont trois, trois dramaturges, Amine Adjina, Gustave Akakpo et Métie Navajo. Ils sont un peu, peut-être même beaucoup, agacés par les sempiternelles questions et affirmations sur leurs origines, leur « diversité ». « Français, oui mais... ». Parfois naïves et bon enfant, les interrogations savent aussi être lourdes, insistantes et inquisitrices, quand elles ne sont pas franchement méprisantes et excluantes. Alors, les trois compères ont pris le parti d’en jouer, d’enclencher la machine à parodier. Ainsi vont-ils présenter une conférence intitulée : « La Diversité est-elle une variable d’ajustement pour un nouveau langage théâtral non genré, multiple et unitaire ? » C’est

« Si un comte m’était conté » est un pied de nez sonore aux histoires de l’enfance. Au départ, Alice est recueillie par un vieux comte érudit. À l’écoute de Giuseppe Verdi autant que de Bonnie Tyler, l’une et l’autre s’éduqueront et grandiront ensemble à coup de dictées philosophiques, de consommation responsable, de leçons de ferronnerie et d’élagage. Les personnages des contes doivent chaque jour accomplir leur mission : la vieille sorcière cherche sans cesse une jeune fille à qui offrir une pomme, le grand méchant loup passe son temps à courir après les trois petits cochons et le prince charmant tente

Ils sont trois, trois dramaturges, Amine Adjina, Gustave Akakpo et Métie Navajo. Ils sont un peu, peut-être même beaucoup, agacés par les sempiternelles questions et affirmations sur leurs origines, leur « diversité ». « Français, oui mais... ». Parfois naïves et bon enfant, les interrogations savent aussi être lourdes, insistantes et inquisitrices, quand elles ne sont pas franchement méprisantes et excluantes. Alors, les trois compères ont pris le parti d’en jouer, d’enclencher la machine à parodier. Ainsi vont-ils présenter une conférence intitulée : « La Diversité est-elle une variable d’ajustement pour un nouveau langage théâtral non genré, multiple et unitaire ? » C’est

La Suisse, la Belgique, le Québec, l’Italie et la France sont représentés lors de ces soirées de folies improvisées avec des comédiens, des musiciens, des illustrateurs et des chanteurs.   Tarifs : de 14 à 8 € Réservation sur www.lesimprobables.fr

Depuis bien des années, la Frit (Fédération régionale d’improvisation théâtrale) invite ses amis improvisateurs, venus de toute la France, à partager la scène de l’ECPC pour des matchs d’improvisation. Ce sont des spectacles théâtraux durant lesquels deux équipes jouent ensemble pour offrir des histoires, des émotions, du rire pour les petits et les grands.  Et le public dans tout ça ? C’est lui qui décide : il vote à la fin de chaque improvisation quelle équipe a été la meilleure.   Tarif : 2 € Réservations au 02 35 13 16 54 ou sur sur http://culture.gonfreville-l-orcher.fr Photo : La Frit

A l’approche du printemps, Le Poney propose avec Its’ Play Time de venir célébrer le retour des beaux jours en participant à des enregistrements publics sur le thème des animaux et de la nature. Ce seront tout d’abord les péripéties du « Vilain petit canard » d’Andersen et le conte traditionnel australien de « La grenouille qui avait bu toute l’eau de la terre ».   Durée : 35 minutes Spectacle à partir de 3 ans Tarif : 6 € Réservation au 02 35 20 57 92 ou sur www.lesiroco.com Photo : DR

A l’approche du printemps, Le Poney propose avec Its’ Play Time de venir célébrer le retour des beaux jours en participant à des enregistrements publics sur le thème des animaux et de la nature. Ce sera une découverte du jardin du « Géant égoïste », prisonnier de l’hiver, d’Oscar Wilde et une plongée dans la nuit qui s’est répandue sur la Terre dans le conte traditionnel brésilien « La fille du grand serpent ».   Durée : 30 minutes Spectacle à partir de 6 ans Tarif : 6 € Réservation au 02 35 20 57 92 ou sur www.lesiroco.com Photo