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Loya lance le Normandie électro world

photo : Jacob Khrist

Loya est à l’initiative de NEW, comme Normandie électro world. Un projet qui réunit 18 artistes de musiques électroniques et traditionnelles, installés dans la région, lors des sessions de travail captées, puis transmises sur les écrans jusqu’au mois de juin.

Pendant une crise sanitaire, quelle peut être l’alternative qui permet aux artistes de retrouver le public ? Les initiatives se multiplient depuis plusieurs semaines. Loya a trouvé une réponse avec NEW ou Normandie électro world. Un projet qui lui ressemble puisqu’il mêle musiques traditionnelles et électroniques. « Je suis un Normand mais pas seulement. Je suis né dans l’océan Indien et, tous les ans, j’essaie d’aller dans un pays différent pour découvrir les musiques ».

Avec NEW, Loya, ou Sébastien Lejeune, souhaite faire connaître la richesse des musiques traditionnelles en Normandie. « Il faut les mettre en avant, les rendre accessibles. On le sait que trop peu mais de nombreux artistes résident en Normandie. Ils sont des réfugiés politiques ou issus de familles venues après la Seconde Guerre mondiale », rappelle Loya. Quels sont les liens entre les musiques électroniques et traditionnelles ? « Si elles sont opposées dans les instruments, elles sont en revanche similaires dans la façon de jouer. Nous sommes dans des musiques répétitives, dans l’improvisation, dans l’instant. Il n’y a pas de partition. Et ces deux genres musicaux peuvent nous emmener jusqu’à la transe ».

Aidé par la Région Normandie dans le cadre du Fonds de relance de la culture, par la Métropole de Rouen Normandie, NEW compte 18 artistes tels que Zadig, Foray, Tallisker, Christine, Philo, Bala, Camel Zekri…  et six techniciens. « Notre objectif est de faire travailler tout le monde. Nous avons monté aussi monté une administration ». Loya a créé en fonction des agendas de chacune et chacun des binômes et des trinômes qui vont de retrouver pendant deux jours dans trois salles partenaires, le Trianon transatlantique à Sotteville-lès-Rouen, Le 106 et Le Kalif à Rouen. Après la résidence, suivront une captation des formations dans un lieu patrimonial et une diffusion sur les réseaux sociaux. Sans oublier un travail d’action culturelle dans les établissements scolaires. L’agenda de ce Normandie électro world est calé et le projet est à suivre jusqu’en juin 2021..

  • photo : Jacob Khrist