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Bakos en trio sur les Terrasses du jeudi

photo : DR

Sur Les Terrasses de ce jeudi 22 juillet, il y aura Bakos, une formation musicale née lors d’un projet théâtral. Après un premier album, sorti en pleine crise sanitaire, le duo s’est mué en trio mais garde ce clin d’œil à Dionysos.

Dans Bakos, il y a un groove qui emmène dans un tourbillon jusqu’à la transe. Bakos est le projet musical de Benoît Lugué. Le musicien, désormais installé dans le pays de Bray, y cultive toutes ses influences : le rock, le jazz, le funk, l’électro, les musiques de Bretagne et d’Amérique du Sud… Le cocktail est tribal, souvent puissant.

À l’origine de Bakos, il y a une pièce de théâtre, Les Bacchantes d’Euripide, mise en scène par Sara Llorca. Benoît Lugué, à la basse, et Martin Wangermée, à la batterie, signent le décor musical de la pièce de théâtre. « Pour nous deux, c’était un vrai challenge. Nous avons travaillé sans nous poser de questions sur le style. Au théâtre, nous sommes plus libres ». À la fin de la tournée, le duo ne pouvait s’arrêter là. Les deux musiciens poursuivent la composition, enchainent les dates, croisent Arthur H et Bertrand Burgalat à La Gare à Paris et enregistrent un album.

Un plaisir d’écrire

Quand Martin Wangermée part vers d’autres projets musicaux, Benoît Lugué souhaite écrire la suite de Bakos qui sera sur Les Terrasses de ce jeudi 22 juillet à Rouen. « J’ai beaucoup joué et accompagné les autres. Cette formation me permet de m’épanouir ». Et ce, dans la continuité des Bacchantes puisque le bassiste a pour point central, Dionysos. « C’est un demi-dieu particulier avec plein de facettes. Il peut être méchant, doux, séducteur… Il a une famille compliquée. Mais il fait son truc ». 

Comme Benoît Lugué. L’ancien journaliste retrouve le plaisir d’écrire. Cette fois, ce sont des chansons. « J’avais envie de prendre la parole » pour aborder diverses thématiques comme les enjeux économiques, les voyages sans départ, l’amour… « Je me laisse guider par mes émotions ».

Bakos est devenu un trio avec Greg Vouillat et Curtis Efoua, deux basses et une batterie, pour « creuser l’idée de départ, travailler le rythme et être le plus libre ».

La programmation du jeudi 22 juillet 

  • Place de la Rougemare : Bakos à 18h30, La Gâpette à 21 heures
  • Place du Chêne rouge : Molina Unit à 18h30, La Maison Tellier à 21 heures

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