Brook Line fait partie des 29 groupes programmés au festival Rock in the barn qui se déroule les 9 et 10 septembre à la ferme de Bionval à Vexin-sur-Epte. Un an après la sortie du premier album, Focus, l’artiste rouennais fera écouter de nouveaux titres.
Le sentiment de frustration est maintenant effacé. Après deux EP, très remarqués, Brook Line a sorti un premier album à un moment où le monde de la nuit était encore en veille. Focus, avec ses titres aux ambiances nocturnes, est arrivé en février 2021. « J’avais beaucoup bossé pendant le premier confinement. Tout était prêt mais je n’ai jamais pu le défendre sur scène ». A suivi chez ce jeune artiste rouennais de 24 ans une série de questions. « Ce fut un combat contre moi-même. Au début, j’ai un peu travaillé. Très vite, je me suis demandé pourquoi je faisais de l’art ». Les réponses étaient déjà là. « Pour moi, composer a toujours été un exutoire. Ce que je ne peux pas exprimer par les mots sort à travers la musique. En plus, elle fait danser ».
Cette période a cependant été riche. « Je n’ai pas baissé les bras ». Hugo a multiplié les collaborations. Il a finalisé l’album de la formation électro-pop, Ici. « J’ai reçu tous les titres en seulement piano-voix-basse. Je les ai travaillés comme des remix, en suivant les volontés du groupe. Il y a quand même une bonne partie de moi. Cela a été une autre expérience, très enrichissante parce que j’ai composé avec d’autres structures de morceaux et que j’ai appris à rester à une juste place ».
Avec l’image
Autre rencontre importante : celle avec Adrian D’Épinay (MNNQNS, Modern Men et Janvier) sur le projet Reset et le titre À La Conquête de la France de Modern Men. « Nous venons de deux univers différents : moi, de cette musique électro et des clubs et lui, plus rock. Adrian compose tout le temps et s’autorise beaucoup de choses. Sa motivation m’a inspiré et notre collaboration a bouleversé ma manière d’appréhender la création. Il m’a ouvert des possibles. Désormais, ce ne sera plus seulement ouvrir un ordinateur. La recherche s’oriente vers quelque chose de plus organique ».
Brook Line est à nouveau en concert au festival Rock in the barn dans la campagne euroise de Vexin-sur-Epte. L’occasion d’entendre de tout nouveaux titres avec « des tempos plus rapides. On est là dans le post-punk techno ».
L’image prend de plus en plus de place dans le travail d’Hugo, grand fan de cinéma. « C’est une porte ouverte sur un monde global ». Pour lui, pas de création sans un film sur son écran. Alors tourner ses clips, il y pense. Et tourner un court-métrage, il y pense aussi. « Jusqu’à présent, je compose la musique à partir de l’image. Là, je pourrais faire l’inverse ».
La programmation
- Vendredi 9 septembre à partir de 18 heures : Barney, Dye Crap, Metro Verlaine, kit Sebastian, Tess Parks, Lebanon Hanover, Entrée libre, MSS FRNCE, Lulu Van Trapp, We Hate you please die, Taxi Kebab, Les Frères Timal
- Samedi 11 septembre à partir de 12 heures : Lola Sauvageot, Barney, Dustin Hamman, Mansion’s Cellar, Dead Myth, Cassandra Jenkins, Derya Yildirim & Grup Simsek, Komodrag & The Mounodor, Acid Tongue, Goat Girl, Iguana Death Cult, Guadal, Tejaz, Robin Heller, Gaël Horellou Lysergic Sounds, Brook Line, Guts, Scuffles
Infos pratiques
- Festival à la ferme de Bionval à Vexin-sur-Epte
- Tarifs : 38,56 € une journée, 54 € les deux jours
- Réservation sur www.rockinthebarn.com
