« Bonne Soirée » au Courtivore

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C’est l’Acte 1 du Courtivore. Vendredi 5 mai au cinéma Ariel à Mont-Saint-Aignan, le festival dédié au court métrage présente les six premiers films de la sélection officielle. Sur la liste, est inscrite la comédie d’Antoine Giorgini, Bonne soirée.

Avant le long, Antoine Giorgini s’est découvert une passion pour le court métrage. « C’est un format génial. Il laisse une liberté énorme parce qu’il permet de tester la limite des personnages et des scènes ». Le scénariste et réalisateur en a écrits et tournés quatre. « Ce qui a occupé quinze années de ma vie ». Le dernier court métrage a pour titre, Bonne Soirée, et il est sélectionné pour l’Acte 1 du Courtivore vendredi 5 mai au cinéma Ariel à Mont-Saint-Aignan. Ce n’est pas une première pour le réalisateur puisque Réplique, le deuxième film, a été projeté lors d’une précédente édition.

Bonne Soirée est un trio. Valentine et Alex arrivent dans la résidence secondaire des parents de la jeune femme pour passer des vacances. Là, les attend Tim, le frère de Valentine, qui les informe de l’installation d’un migrant dans le garage. Pour le couple de trentenaires, c’est un canular mais il fait comme si l’histoire était vraie. 

Une comédie

Avec ce film, Antoine Giorgini soulève des questions politiques et sociales. Des questions qu’il ne veut pas trancher. « Il n’y a pas de jugement dans mes films. Je ne veux pas donner de leçons. J’aime quand les histoires sont ambiguës, quand les frontières sont diffuses. Lors de l’écriture, je me mets à la place des personnages et je développe les positions de chacun. Je pense qu’il y a un peu de moi dans chacun d’eux. Pour cela, je divise mon âme en fonction du nombre des personnages. Et tout le monde en prend pour son grade ».

Pour Bonne Soirée, le réalisateur a choisi le genre de la comédie qui lui a demandé deux années d’écriture. « Une comédie, c’est dur à écrire. Tous les genres sont compliqués mais il est difficile de faire rire. Attendrir, c’est plus simple. Dans une comédie, il faut du rythme et adapter les vannes ». Là, Antoine Giorgini a préféré l’humour noir.

Après les quatre courts métrages, il franchit l’étape du long. Un premier scénario est écrit et le film sera tourné lors de l’été 2024. Un deuxième est également en cours d’écriture.

En compétition

  • I once was lost d’Emma Limon
  • Bonne soirée d’Antoine Giorgini
  • Phlegm de Jan-David Bolt
  • Je joue Rodrigue de Johann Dionnet
  • Les Grandes Vacances de Valentine Cadic
  • Pina de Jérémy Depuydt et Giuseppe Accardo

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