Chicken Street rejoue « Le Bon, la brute et le truand »

Photo : Danièle Touret

Le Magnifique Bon à rien, c’est la version théâtrale du film de Sergio Leone, Le Bon, la brute et le truand, jouée par la compagnie Chicken Street dimanche 9 juillet à Autheuil-Autouillet pour la clôture des Escales.

L’idée de créer un remake d’un des westerns les plus connus de Sergio Leone, Le Bon, la brute et le truand, lui trottait dans la tête depuis une vingtaine d’années. « J’aime vraiment beaucoup ce film. On y retrouve tous les styles de théâtre, la tragédie, la comédie, la comédie dell’arte, le théâtre antique, le mélodrame… Et la scène dans le cimetière m’a toujours scié. La première fois que je l’ai vue, je me suis dit que je voulais refaire ça ». Quatre ans d’écriture ont été nécessaires à Nicolas Moreau de la compagnie Chicken Street pour écrire Le Magnifique Bon à rien.

Présenté dimanche 9 juillet à Autheuil-Autouillet lors des Escales, ce solo théâtral raconte l’histoire de Serge Badot, un ancien demandeur d’emploi devenu autoentrepreneur. Son nouveau travail : présenter des films dans son Cinérama itinérant tout neuf. Il est donc seul à interpréter les personnages et les différentes scènes du Bon, la brute et le truand. Le tout avec 10 planches, 20 caisses en bois, 30 ballons de baudruche, des tapettes à rats, des boules de pétanque… C’est tout un décor à construire qui se transforme, explose et s’écroule au fil de l’aventure.

Le Magnifique Bon à rien, un spectacle d’un humour grinçant, narre surtout le parcours d’un « loser de campagne des années 1980, un peu rock’n’roll. Il porte un jeans serré, une chemise à carreaux et une veste sans manches. Tout en refaisant le film, il parle du monde du travail ». Mais pour lui, cette avant-première marque le début d’une nouvelle vie.

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