Sept jours avant l’annonce de la ville qui deviendra capitale européenne de la culture en 2028, la Région Normandie envisage d’allouer à Rouen Seine Normande 2028 12 millions d’euros, une somme soumise au vote lundi 11 décembre.
« C’est la force de ce projet. Nous le portons toutes et tous, que nous soyons de l’une ou l’autre rive politique et de la Seine ». Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et président de la Métropole Rouen Normandie, a salué mercredi 6 décembre le soutien des élus du territoire dans le cadre de la candidature de la ville de Rouen au titre de capitale européenne de la culture en 2028. Un soutien affiché par Hervé Morin, président de la Normandie qui proposera lundi 11 décembre le vote d’une enveloppe de 12 millions d’euros lors de la prochaine commission permanente.
« Je suis très heureux de m’associer à cette belle initiative. L’approche est pertinente et intelligente en terme de transition énergétique, de développement durable, de mobilité de demain, d’énergie de demain ». Le président de la Région voit dans ce label « un facteur de rayonnement. Rouen et la vallée de la Seine représentent un territoire avec une richesse considérable et des structures avec des retentissements considérables. Ce sera un facteur de démultiplication de ce que l’on peut faire dans le secteur de la culture ».
8 + 4
12 millions donc et « ce sera 12 millions de plus pour la culture, tient à préciser Hervé Morin. Il n’y aura pas de baisse budgétaire ailleurs ». 8 millions financeront la totalité des actions. Les 4 derniers seront réservés aux plus jeunes, du territoire régional et au-delà, pour leur permettre de circuler à des coûts raisonnables et découvrir les propositions culturelles lors de cette année 2028. « Nous devons aller jusqu’au bout de notre démarche, indique le président de la Normandie. Les plus jeunes doivent pouvoir venir autrement qu’avec leur véhicule thermique ». Nicolas Mayer-Rossignol remarque « cette attention particulière à la jeunesse et aux mobilités ».
À quelques jours de la venue du jury européen et de l’oral, Marie Dupuis-Courtes, présidente de Rouen Seine Normande 2028, l’assure : « nous sommes prêts. Nous répétons pour être à 200 %. Notre territoire a besoin de ce projet. C’est essentiel pour les habitants, les acteurs économiques et les représentants du monde politique. Nous partons confiants ». Pour le maire de Rouen, ce projet « que l’on porte une seule fois dans sa vie professionnelle » est « une chance, une occasion unique. Le chemin en lui-même est déjà important ». Il y a un point d’étape décisif : mercredi 13 décembre avec les résultats donnés au ministère de la Culture à Paris. Alors, Bourges, Clermont-Ferrand, Montpellier ou Rouen ?