Le festival À Vif aux rythmes des “Chants de batailles”

Photo : Geoffrey Posada Serguier

Cinq spectacles constituent l’affiche du festival À Vif, une programmation du Préau, CDN de Normandie-Vire, à l’adresse des adolescents. Du théâtre et de la danse pour faire résonner des Chants de bataille entre le 21 et le 28 mai à Vire et dans le Bocage.

« Les batailles nous incitent à nous réveiller le matin. Pour les jeunes, elles se situent à deux niveaux. Cela concerne beaucoup notre rapport au monde, l’écologie, l’égalité entre les femmes et les hommes, les droits des enfants… Ces batailles sont aussi intimes et personnelles. Toutes et tous s’interrogent sur ce qu’ils veulent mettre en place dans leur vie. Cependant, toutes ces batailles, ils ne veulent pas les mener seuls, mais ensemble, et faire entendre une parole commune. Par ailleurs, il y a plein de formes de bataille. La poésie, le chant, le théâtre en font partie. J’aime beaucoup cette expression : la puissance de la douceur ».

Lucie Berelowitsch, directrice du Préau, CDN de Normandie-Vire, a choisi, comme thème, les Chants de batailles pour cette nouvelle édition du festival À Vif qui se tient du 21 au 28 mai à Vire et dans le Bocage. Au programme : cinq spectacles dont le premier, Le Cœur de la terre, écrit et mis en scène par Simon Falguières pour des lycéennes et lycéens qui vont questionner leurs héros. Dans une forme de stand up, Elsa Delmas revient, avec Merci pour votre compréhension, sur le tout début de son parcours de comédienne à un moment où elle se transformait en araignée au Parc Asterix. Là, pas simple de s’accepter dans ce rôle non désiré. 

Leïla Anis (en photo) est la Fille de, une autrice et comédienne qui a quitté le Burundi à 15 ans pour arriver dans une petite ville du centre de la France. Dans ce solo, elle est la voix de sa famille et tous ceux qui se lancent sur les chemins de l’exil. « Nous avons également voulu travailler sur des projets qui intègrent des langues étrangères », remarque Lucie Berelowitsch. C’est le cas de La Mémoire bafouée, une autre histoire de déracinement. Violeta Gal Rodriguez, franco-chilienne, puise dans sa mémoire et dans l’Histoire pour évoquer la double identité. Avec Liza Machover et Julien Moreau, Lopakhine danse à Vire, une pièce théâtrale et chorégraphique pour mettre en évidence les effets des chocs esthétiques sur les corps.

Infos pratiques

  • Du 21 au 28 mai au Préau, aux lycées Marie-Curie et Jean-Mermoz, à la Halle Michel-Drucker à Vire et dans le Bocage
  • Programme complet
  • Réservation au 02 31 66 66 26 ou sur www.lepreaucdn.fr